dimanche 10 septembre 2017

L'officier disciplnaire (traduction)


L'Officier disciplinaire

auteur NATHAN (Archive MMSA)
traducteur Joseph Lebrac (sans autre intention que de rendre le texte lisible dans une langue qui ne tolère guère les répétitions et l'extension de résumé en matière de développement)


J'aime mon métier. Vraiment. Il y a plus de quinze ans que je suis gardien dans cette institution de la banlieue d'Edmonton, j'ai eu le temps de gravir les échelons, et payé de ma personne en observant scrupuleusement ce qu'on m'ordonnait de faire. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai poursuivi le but de devenir celui qui recueille tout le plaisir, en faisant briller et brûler leurs croupes. Les difficultés pour y parvenir en valaient la peine, et aujourd'hui, enfin, c'est moi qui manie le strap et les corrige aux paddles. C'est tout ce que j'adore, frapper les prisonniers récalcitrants jusqu'à ce que leur cul prenne la couleur des cerises mûres.
Attention, je ne décide pas de qui recevra le strap. Non, mais quand un prisonnier enfreint les règles ou refuse de se plier immédiatement à l'ordre qui lui a été donné, il se peut que nous nous voyions souvent, eux attachés à la table, les fesses en l 'air. La règle veut que je les travaille à cru, et je me régale de les scruter nus, et de fixer leurs couilles. J'aime la façon dont ils dansent dès que j'ai commencé le boulot quand ils ne peuvent que secouer leurs liens, et remuer leur cul de haut en bas. J'adore les regarder lutter en vain, et embrasser la table comme ils baiseraient une femme. Quoiqu'ils essayent de faire, je leur déchire les fesses sans merci ; peu importe qu'ils se tortillent de droite à gauche en tentant d'échapper aux coups. Je les étrille tous de la même façon, chaque claquement succède au précédent, jusqu'à ce qu'ils demandent grâce pour leur derrière devenu écarlate.
Derrière le bureau du gardien-chef deux portes closes à l'issue du corridor central isolent la chambre de correction des étages des cellules. La pièce étroite est tout de même assez large pour que six ou sept personnes prennent place quand j'officie. Ils viennent pour le spectacle, voir le détenu supplier en gigotant, se coller à la table en balançant ses burnes. J'aime le travail bien fait, et une réputation bien méritée me précède, l'effet est garanti dès qu'un délinquant est assigné à mon bras. Tous les détenus, sans exception, redoutent le strap, c'est ce qui garantit le maintien de l'ordre. S'ils merdent, ils ont affaire à moi, et je me délecte de chaque seconde de leur épreuve.

La table elle-même est ancienne et usée, elle appartenait à l'institution bien avant mon arrivée. Les vieux liens de cuir sont devenus noirs, assouplis par tous les gars qui les ont étirés, bandant leurs muscles pour tâcher de faire cesser l’assaut inévitable sur leur postérieur. Les jambes du mec pendent de chaque coté, menottés au niveau des chevilles aux pieds arrière de la table, si bien qu'ils ne peuvent se tenir que le cul levé, une cible bien centrée pour mon instrument. Menton collé au bord du billot, les poignets attachés bas aux deux autres pieds de la table, il peut seulement décoller les hanches dans la limite de ce que permet le jeu des courroies, et beaucoup essayent pour échapper au mal. Ils sautent, ils ruent, et comment ! La table fait des bonds parfois sous un homme musculeux quand il tente de se soustraire aux frappes.

La surface de la table elle même est polie comme un cul de bébé. Sans intervention du papier de verre. Non, elle s'est adoucie au cours des ans sous les mouvements de tous ceux qui y ont été attachés. Maintenant on jette une serviette dessus avant de commencer, c'est plus facile à nettoyer s'il se produit un imprévu. J'ai vu des mecs se vider en pissant pendant que je les corrigeais. C'est rare, et tant mieux parce que la serviette ne peut éponger tout le contenu d'une vessie pleine.

D'autres désordres cependant surviennent plus souvent pour lesquels la serviette se révèle plus efficace. On n'imagine pas que ça puisse se produire, mais il semble que beaucoup de mecs, la plupart en fait, salissent la table si on les frappe suffisamment fort et longtemps. Je suppose que c'est dû au frottement plus qu'à autre chose. Ils luttent, ils rabotent la table, esquivent, le va-et-vient fait le reste.

Sous eux -c'est le plus fréquent- leur bite raidit malgré la douleur à l'arrière. Frottant contre leur ventre, leur érection déborde rapidement , ils triquent, désireux d'en finir. Tandis que je leur applique le strap, ils se cabrent, combattent désespérément, et tandis qu'ils encaissent leur bite engorgée rappe la surface du bois après la serviette rêche. Continuez un peu plus à les tarauder, et presque tous finissent par éjaculer dans la douleur. La stupeur les glace, c'est le moment que je choisis pour accélérer le rythme des impacts, les battre frénétiquement à l'instant où ils lâchent la purée. Leurs cris se transforme en grognements, ils sont embarrassés de ce qui leur arrive, et quand je le détecte comme c'est quasiment toujours le cas, j'intensifie les coups, lacérant leur cul nu pour les aider à jouir.

Si je suis très en rogne, ou qu'un prisonnier mérite un traitement plus spécial, je varie l'angle d'un mouvement de poignet, écrasant le strap entre leurs jambes pendant qu'ils jutent. En même temps, le bout tranchant de la lanière de cuir atteint leurs boules qui pendent entre leurs cuisses. Tous les mecs hurlent si leurs couilles prennent une chique pendant qu'ils crachent et quand un strap éclate un scrotum frémissant, l'impression est inoubliable.

Hier un des plus arrogants des jeunes délinquants a embrassé la table : il avait balancé son assiette au réfectoire ; 19 ans, mignon comme pas permis, pourtant musclé et bien découplé, il balançait les jambes comme un forcené, dansant la gigue dans ses liens, dès qu'il a goûté à la puissance de mes coups. Son petit trou vierge était si serré dans la couronne de poils qui descendait le long de ses couilles et remontait en broussaille noire, formant un buisson autour de sa queue d'adolescent. Totalement imberbe sinon, à l'exception des touffes sous les bras, on l'aurait cru encore plus jeune.

Oh, ses hurlements sous le strap ! A croire qu'on l'égorgeait tellement il gueulait. Mais j'y suis allé sans pitié, et je pense qu'il se passera un certain temps avant qu'il joue de nouveau avec la nourriture. Je l'ai cinglé à tour de bras, il a vite demandé grâce, le cul remuant dans toutes les directions, et pleuré sa mère en s'agitant comme un dément. Bien sûr je n'ai pas faibli un instant, au contraire, lui rougissant le cul jusqu'à la nuance rubis. Je l'ai travaillé dix à quinze minutes.
Nous n'avons pas à nous limiter à un nombre de coups pré-déterminés, c'est à ma convenance, et je traite le problème d'après la couleur. Quand les globes sont vermillon, rouge tomate, qu'ils pleurent et sanglotent dans leurs supplications, alors seulement je leur donne un répit. Pas de régulation formelle ! On leur dit seulement qu'ils vont subir leur châtiment, et que c'est moi qui l'administrerai.
Je leur fais regretter amèrement ce qui les a amenés à ma table. Ils commencent à mendier la clémence, et tant qu'à faire j'essaye de leur arracher des excuses ; ça marche presque toujours. Le secret d'une punition de qualité consiste à ne montrer aucune compassion, aussi fort qu'ils pleurnichent, implorent, tremblent ; je finis toujours ce que je commence, imperturbablement, lacération après lacération, croisant le dessin du cuir dans le bas de leur dos, verticalement dans la raie, et, si je le juge nécessaire, visant directement le trou quand ils écartent les fesses.

Pour le gâcheur de nourriture, je laissai le fouet lui lécher l'anus, flic-flac, augmentant la pression pour qu'il tire le meilleur de la leçon. Après cinq ou six coups il était au bord de l'orgasme et ouvrit les vannes en gémissant. Sa queue fine débordait sur le côté, laissant apercevoir le gland circoncis, et quand il répandit sa semence, il manqua la serviette, s'inondant le ventre et collant ses poils pubiens en nageant dans sa crème. Il continuait à gueuler et à essayer de résister, et un fou-rire faillit me prendre en le voyant se débattre dégoulinant de son foutre, à grands jets continus de sperme juvénile. Selon l'angle de sa bite, des flaques se formèrent sur la table et toute l'assistance vit clairement ce qui lui arrivait. Le gamin était plus qu'humilié et à la fin ses joues étaient aussi rouges que son cul, si écarlates qu'on aurait cru les avoir barbouillés de maquillage.


Ce matin j'ai eu droit à un vrai bonhomme, la quarantaine, un de nos rebelles récidivistes, habitué à faire son choix parmi les nouveaux arrivants et les coursant comme des filles. Pour le dire crûment, il passe son temps à niquer la jeunesse. Le gardien chef en avait ras la casquette et, cette fois, on l'a traîné jusqu'à mon cabinet d'exercice pour lui faire payer son viol. Il va sans dire que je lui ai tanné le fion de toute mes forces. Un coup sur deux, je laissai le strap embrasser ses énormes couilles qui brinquebalaient. Il rugissait comme une harpie, d' un hurlement inhumain dont l'écho se répandit au-delà de la pièce, jusqu'aux corridors qui mènent aux cellules. Il se débattait avec tant de hargne ! Son cul était large, une cible immanquable ; je le fis reluire couleur grenat.
Vu le motif qui l'avait amené à ma table, le viol, j'ai fait craquer le strap droit sur ses bourses, à plein régime, les faisant décoller à chaque morsure du cuir. Il avait beau tenter, dans ses tressautements de serrer les genoux pour protéger ses bijoux de famille, il était attaché bien serré, totalement vulnérable, à ma merci. Quel plaisir de regarder son gros cul se dérober et malgré lui s'offrir. Je n'en perdais pas une miette, variant les effets de l'arme, laissant les trous du strap accomplir leurs dommages, cloques et boursouflures. Ses bonds de forcené faisaient entrevoir sa grosse queue dès qu'il se décollait de la table en secouant ses liens. Quand il se souleva suffisamment, je frappai entre ses jambes, réussissant de temps en temps à lui claquer la bite. Et il n'aimait pas ça ! Mais il l'avait mérité et je le lui donnai, réprimant un rire quand il balbutia « Pitié ».

On avait convié la dernière victime de ses assauts et le jeune homme le regardait prendre sa dose. Le gamin, condamné pour vol à main armée, était novice dans le système carcéral ; pour lui aussi cela servirait de bonne leçon et lui apprendrait à se tenir à carreau pour les années à venir. Je m'arrangeais pour que le garçon, debout devant lui, puisse plonger les yeux droits dans le regard de son assaillant ; afin qu'il étudie son expression et constate de quelle façon il dégustait. Comme la punition se poursuivait, je vis la queue du jeune gars se redresser. Je pris soin de ne jamais diminuer le rythme, ni de donner un seul moment de repos, faisant valser ses burnes giflées dès que l'occasion se présentait. Je n'étais pas prêt de terminer qu'il suffoquait déjà, cognant des hanches, faisant branler la table en se débattant avec des cris sauvages entre ses dents serrées.

Enfin l'étalon éjacula, trempant la serviette, dans des feulements rauques, ne laissant personne ignorer qu'il déchargeait ; j'en profitai pour l'atteindre entre les jambes, courbant la lanière de cuir, de sorte qu'elle enrobe le scrotum par-dessous et s'écrase sur la base de la hampe au moment où le reste du foutre sortait. Avec précision je m'acharnais à toucher le même endroit, remontant un peu plus loin vers la tête du nœud. Son visage se crispa dans une expression d'incrédulité, il cherchait l'air dans ses supplications, son cul s'agitait en convulsions. Bientôt il n'émit plus qu'une plainte continue, gueulant des injures dans un sabir incompréhensible. Moment auquel le jeune afficha un large sourire, satisfait de l'état misérable dans lequel se trouvait le mec qui avait osé l'enculer.

Le strap dont je me sers est un modèle standard, en usage dans la plupart des prisons canadiennes, large de six centimètres, long de quarante cinq, percé au milieu de trous sur toute la surface. La langue de cuir, élimée sur les bords est reliée à une poignée de bois devenue lisse à l'usage. Il est conçu pour faire mal, et l'impression qu'il laisse ne permet pas de douter de son efficacité à cet égard. Je n'ai encore vu personne qui puisse en ignorer la brûlure, profonde, intense, qui finit par consumer l'âme des plus forts. J'ai appris à m'en servir à la perfection, je sais comment le conduire exactement où je veux qu'il morde. Une simple variation du poignet permet que l'angle d'attaque caresse le scrotum ou fasse saillir les lèvres de l'anus. Mon plus grand plaisir est d'atteindre ce centre de l'homme, provoquant la crispation des muscles du sphincter, leur rougeoiement quand le cri étranglé ne peut manquer de jaillir, quelle que soit la volonté de le ravaler, parce que la douleur est cent fois plus violente que tout ce que l'homme a jamais imaginé. Pas étonnant qu'ils se plient à tout ensuite pour éviter de me revoir.

Je prends presque toujours mon pied en punissant un gars. Reste que parfois, le prisonnier qu'on place entre mes mains semble un peu trop jeune, innocent, et ceux-là sont les plus difficiles à traiter, en bien ou en mal. Mais, c'est mon travail, et si on les amène à la table pour que les redresse, j'obéis. Il y a quelques semaines, ils m'envoyèrent un jeune. Il pleurait déjà avant que j'ai levé le strap. Un môme d'à peine dix-sept ans, si désemparé que j'eus du mal à me mettre en train pour le corriger. Le cambriolage auquel il avait participé avait tourné accidentellement au meurtre et il avait échoué dans une prison d'adultes alors qu'il aurait dû bénéficier d'une libération conditionnelle ou relevait d'une simple maison de correction.

Un crachat sur un gardien lui valait d'être convié à ma table. Va savoir !.. son expression était si angélique, avec sa crinière blonde décoiffée et le duvet clairsemé qui ourlait sa lèvre supérieure. Il ne se rasait pas encore, ou du moins, pas tous les jours. Il n'avait presque aucun poils aux aisselles et je me fis la réflexion qu'il avait dû les épiler avant de distinguer les lignes de maigre pelage qui indiquaient qu'il n'était pas sorti de l'adolescence, qui avaient récemment poussé là, sous ses bras, indiquant qu'il n'était pas sorti de l'adolescence. Même le sac de ses couilles plissait, collé à son ventre, des noix de petit garçon, si visibles pourtant de derrière entre ses jambes écartés.

Je ne lui aurais sans doute pas fait grand-chose, sauf que le gardien sur lequel il avait craché était présent dans la pièce, et que je dus accomplir ce pour quoi j'étais payé ? Aux premiers sifflements du strap le garçon commença à brailler, se tordant comme un vers, présentant son petit cul si mignon, à plat, en l'air, en haut, en bas, un petit cul rebondi qu'il relevait dans son désespoir. Sa queue fine, inexpérimentée, pointait vers l'avant comme une baguette de tambour… mais il basculait déjà dans l'âge adulte, et elle finit par grossir et s'affirmer dans l' écrin du buisson ardent.

J'étais sûr qu'il était puceau, et vierge de toute relation avec des filles ? Pourtant il agitait le cul comme s'il baisait quelqu'un, et je pensai qu'il allait couler beaucoup d'eau sous les ponts avant qu'il ait la chance de le faire pour de vrai. Je le travaillais, lui et son petit cul bondissant, et il baisait la serviette en râlant. Mes mouvements lents flattaient ses fesses, roses d'abord, bientôt rouges.
Il pleurait dans ses contorsions, et il ne fallut que quelques minutes pour qu’il expulse son premier jus. Nous l'avions tous vu venir, il jouissait sur la serviette quand son cul se leva de nouveau : un sperme clair et translucide, typique d'un adolescent en voie de formation, projeté pourtant avec l'intensité que permet seule la jeunesse. Un beau gâchis cette jute qui aurait dû se répandre dans une chatte et trempait maintenant la serviette du prisonnier. Une faute, quelques mauvais choix, et le voilà attaché, baisant ma table, sous le regard d'un groupe d'hommes qui n'espéraient que ça. Le monde à l'envers ! Mais son cul n'était pas encore assez écarlate, il fallait que je laisse le strap faire son œuvre, et je continuai à frapper comme un sourd tandis qu'il se vidait en se débattant et en mugissant.

Pendant toute la séance, il continua à s'excuser, et je finis par m'interrompre, jugeant qu'il en avait pris plus qu'à son tour. Je le plaignais, je crois. Je demandais au gardien s'il pensait que le jeune avait compris la leçon, soulignant qu'il n'avait cessé de balbutier des excuses tout du long. Malheureusement pour le petit gars, le gardien fit non de la tête, et déclara : « Je veux voir son cul rouge sang, et il est à peine rosé ! CONTINUEZ ! »

Je dus m'exécuter, déchirer encore et encore son cul endolori. Alors qu'on touchait au but, tout son corps se mit à frémir et le garçon cracha une seconde fois dans des cris et des tremblements, les yeux révulsés, le dos ruisselant, ses cheveux blonds devenus sombres, maculés de sueur. Il n'était plus que trépidation, crispation, confusion, et je fus soulagé de pouvoir arrêter avant que son cul rouge tomate ne vire au noir. Quand ils l'emportèrent je m'approchais de la serviette pour mieux observer les deux flaques qu'il y avait perdues successivement. Bien sûr, le jour où il aurait le contrôle, il serait devenu un homme, et tout ça ne serait qu'un mauvais souvenir. Et puis ? Beau sujet de réflexion, tout ce foutre gaspillé. Que dire ?

Comme je l'ai déjà fait remarquer, nous ne comptons pas les coups, fessant jusqu'à obtenir la couleur voulue. Parfois seulement une vingtaine, parfois plus, souvent moins. La seule exception à cette politique survient quand un détenu nous arrive avec une condamnation émanant de la justice, spécifiant que la punition est une part obligatoire de la sentence. Je n'aime pas trop la méthode mais si c'est un ordre, je le suis. Les condamnations judiciaires sont généralement comprises entre vingt et cent applications, distribuées pour moitié dans les quinze premiers jours, le reste dans les trente jours précédant l'échéance de la peine. Je trouve que c'est une cruauté inutile ; c'est une chose d'être soumis à la flagellation en entrant, mais l'attente durant des mois, des années parfois, d'une deuxième partie du châtiment, me semble très difficile à supporter. Quand un homme a été fouetté, la peur que ça recommence, peut le rendre fou. L'angoisse le ronge, il ne pense plus qu'à ça.

La division en deux des corrections a néanmoins un sens. La seconde partie reste à la discrétion du gardien-chef. Si le prisonnier se fait remarquer par sa bonne conduite, et fait tout ce qu'on exige de lui, l'officier correctionnel prendra la chose en considération quand le temps de la dernière séance viendra. Sans garantie évidemment, mais faire miroiter l'opportunité que le prisonnier peut reprendre en main son destin, et que peut-être, avec un comportement exemplaire, il échappera à la douleur à laquelle il serait inévitablement confronté.

En réalité, la plupart des prisonniers chargés d'une condamnation fractionnée se retrouvent le cul tanné avant de sortir, quelle que soit leur façon de gérer leur temps sous les verrous. Pour la simple raison que le crime qui les a menés là n'est généralement pas de nature à demeurer partiellement impuni. Par exemple, il y a quelques temps, un détenu m'arriva avec une condamnation de soixante coups pour sa complète réhabilitation. Il avait abusé d'un garçon de treize ans, un gamin du voisinage qu'il avait couvert de cadeaux avant de passer à l'action.
Le juge aurait voulu faire preuve de plus de sévérité, mais comme il s'agissait d'un citoyen de bonne réputation qui n'avait pas de casier judiciaire, il ne pouvait le condamner à plus de cinq ans fermes. Pour venger la victime, et faire un exemple, il prononça en plus de la condamnation à soixante mois, la sentence maximale de soixante coups, trente dans le cours du premier mois, les trente autres dans le mois précédent sa libération. Au premier coup d’œil je sus qu'il aurait rendez-vous avec le strap avant de sortir, quelque ait été son comportement derrière les barreaux.

Le strap n'était pas son ami. Quand les gardiens l'eurent soigneusement attaché à la table pour sa première fois, il écumait de rage, hurlant que nous n'avions pas le droit. Je me contentais de sourire et de lui démontrer combien il se trompait. Je lui servis les trente déflagrations avec toute la conviction dont j'étais capable. Comment il éructa d'horreur sous le baiser du cuir ! Ses sauts de carpe faisaient grincer la table, et je balançais mes salves droit sur son trou, le pulvérisant coup après coup.

Je fis parler le strap pour le môme qu'il avait corrompu, lui rentrant dans le crâne la brûlure inacceptable, dessinant sur son cul les marques les plus horribles. Je n'ai jamais vu un type aussi secoué par l'épreuve. Il ne s'était jamais douté que quelque chose puisse être si douloureux, et pendant que je lui travaillais le cul, il vociféra à tue-tête, au bout de sa vie. Ébahi. Priant et geignant, demandant pardon et qu'il ferait n'importe quoi pour que nous arrêtions. Les jambes largement ouvertes, comme c'est le cas quand on les a attachées correctement, donnaient accès dès qu'il se soulevait à tout le sac de la peau de ses couilles ? Sa bite épaisse frottait, plaquée sous lui, et s'écorchait aux échardes de la table. Je hais les pédophiles, et j'entendais bien le lui faire savoir.
Je lançai le strap de façon à ce que mon mouvement par en dessous permette d'atteindre en même temps les couilles et le bout de la queue. Le coup suivant barra son cul et le flanc d'un motif qui bourgeonna en forme de voie de chemin de fer. Ensuite je descendis droit au trou du cul, répétant la brûlure du cuir jusqu'à ce que l'anus fleurisse, gonfle, se boursoufle comme une rose rouge. Puis de nouveau le paquet et la bite, et retour de la même série, faisant littéralement s'envoler ses bourses de toute la largeur de ma lanière, encore et encore. En alternant d'avant en arrière, de haut en bas, puis embrassant toute la surface de ses fesses nues, je laissai des lignes de peau sanguinolentes, semées d'hématomes. Agitant l'arrière-train hurlement après hurlement, il n'était plus qu'un bovin stupide.

A la fin des trente coups, il bredouillait des mots sans suite, se débattant avec l'énergie du désespoir, dans un état indescriptible. Et comme ils le ramenaient à sa cellule, je lui criai « Rendez-vous dans quelques années pour la suite ! » L'expression de son visage quand il comprit qu'il faudrait à terme tout recommencer à zéro valait son pesant d'or. Pour les années à venir, il ne penserait plus qu'à ce moment et peut-être après sa libération n'entreprendrait plus jamais de molester un enfant.

Assez pour aujourd'hui. Deux jeunes mecs ont besoin de mes services, pour s'être battus en dépit du règlement. Je les traiterai l'un après l'autre, j'extirperai au strap l'envie de combattre en frappant à cœur la chair tendre de leurs arrières. Je souris, je ne me tiens plus d'impatience à l'idée de me remettre au travail.

Note de l'auteur: © Copyright Octobre 2003. Tous droits réservés.

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