jeudi 30 avril 2015

365 nuits d'adieu (série 1) A




365 Nuits d'Adieu


Le Bourreur est arrivé à l'improviste dans son uniforme en jean prêt à craquer sous toutes les coutures, cuisses massives, cul poupin, paquet opulent sous les boutons de braguette, coffre large à ne pas permettre la fermeture du blouson, voix de basse vibrante, fausse comme le contre-chant d'un tuba d'harmonie.  Sourire de boy-scout retors, nez cassé, mâchoire rectangle pas rasée de frais., trente ans d'un passé chargé: marié, séparé, deux enfants -mâles bien sûr-.  Comme moi., ou presque...

Il m'était apparu cette fois sous la forme d'un installateur de parabole.  Perçant mes murs en tous sens pour y ficher son câble, il travailla vite.

Accroupi devant ma télé, le cul haut et gras sanglé dans la toile bleue, il terminait le réglage des canaux quand s'inscrivit sur l'écran l'image d'un film porno oublié dans le magnétoscope.  Je jurai, et il feignit de croire que j'étais soufflé par la taille de l'énorme bite en gros plan. Il se marra, prétendant que c'était de la gnognote, et qu'en comparaison, lui... Il était temps de le saouler à la bière jusqu'à ce que sa vessie pleine le contraigne à se soulager dans un bruit de torrent en crue, une moue dubitative sur ses lèvres m'indiquant qu'il espérait que je le surprenne en train de pisser dans le lavabo, les couilles au frais sur la porcelaine.  J'arguai aussitôt que ma bouche eût fait un meilleur réceptacle.

Aux yeux du Bourreur, je n'avais d'autre intérêt qu'être un objet de type 3, une masse de chair à deux ouvertures.  Aussi quand il me niqua, à plat ventre sur la moquette, insista-t-il instamment pour que je cache ma bite et mes burnes dans mes mains, afin qu'il ne débande pas durant l'exercice.  Ce n'est que dans l'obscurité totale qu'il me laissa ensuite lui tailler une pipe, et dans le seul but de nettoyer la merde dont j'avais souillé son organe hypertrophié.  Une fois vidé, il menaça de s'en aller sans prendre le temps de fumer un cigare, à moins que je ne lui raconte une histoire sale, propre à stimuler sa libido, un conte sur mon propre compte, usant de la première personne pour mieux m'humilier devant lui.

D'abord, j'ai menti, et dressé le catalogue des stéréotypes et des interdits pour obtenir ses faveurs.  Chaque mensonge suspecté m'exposait à une correction immédiate avec son ceinturon clouté.  Alors, le dos lacéré et les fesses plus meurtries à chaque intrusion de sa tige, je me suis raconté selon son voeu, n'épiçant qu'occasionnellement d'un trait falsifié mes souvenirs véridiques, au moment où l'épaisseur de son dard me clouait au parquet, ou qu'un raidissement dans mon cul faisait grimper d'un cran la chaleur intérieure.  Parfois, je m'arrêtais au milieu d'un récit pour recevoir religieusement la douche apaisante de son foutre, et le laisser reprendre ses esprits en silence, sans lui rappeler qu'il venait de déroger à ses principes machistes en enculant une tapette.

Durant 365 nuits, arrimé au boutoir du Bourreur, j'ai vécu dans ce spasme, plus largement ouvert et défoncé à chaque chute.  A cours d'imagination quand sa carabine dépassait le sixième coup d'affilée, je récitais approximativement quelques textes lus autrefois dans des langues étrangères.  A force, ma voix est devenue lasse sous la répétition.  Bientôt je n'ai plus su dire que quelques mots, bite, couilles, enculé, au milieu de grognements
et de cris.

Enfin, fatigué qu'il me piétine, j'ai voulu retourner le Bourreur et fissurer son cul de béton.  Il s'est alors rappelé qu'il préférait les femmes .


EN PASSANT



1. Court-jus

On tape le carton avec Jules, mon pote, marié, deux gosses; on fait trop rien ensemble, je prends des photos de ses cuisses durcies par le vélo, de son cul poilu, des lignes de fourrure qui remontent de chaque côté de ses couilles et s'étendent en plaques sur ses fesses.

-  Alors raconte Nounours, l'électricien?
-  Quand il est arrivé, j'y ai pas cru! yeux bleus, cheveux noirs tout bouclés, un vilain nez bosselé, même âge que le nombre de centimètres de ma queue; vingt-et-un, pas plus. Accroupi devant sa boîte à outils, il pouvait pas rater ma gaule; elle battait dans mon jogging malgré mes efforts pour me contrôler.  J'avais la vue plongeante sur l'encolure et le triangle velu dans l'ouverture de sa chemise.  Je suis allé me la passer sous-l'eau froide pour déraidir un peu.  Quand je suis revenu, il était plié en deux sur l'escabeau dans une position instable.  Il avait relevé ses manches sur des bras épais comme des pattes de fauve, aux veines saillantes.  Il devait faire de la gonflette...
-  Et alors, il s'est passé quelque chose?
-  Il a dit que c'était plus grave qu'il pensait, qu'il reviendrait le soir voir si le courant passait toujours.  Je savais pas quoi répondre; il a été plus clair: "Une bonne bite dans le cul, ça m'éclate de temps en temps!"
-  Tu déconnes Jules, il t'a pas dit ça?
-  Si, si, pas froid aux yeux, le mec.  Ma main à couper, il y est allé franco.

Je sais bien qu'il en rajoute; tout de même, la main qui tient les cartes tremble un peu.  Quant à l'autre, ça fait une bonne minute que je me tripote le paquet avec.  Jules continue:

-  Je lui ai demandé de surtout pas se changer et j'ai envoyé les mômes et Maman au plein-air voir Ben-Hur. A vingt heures pétantes, il est arrivé, dégoulinant, son bleu lui collait aux
cuisses ...
-  Tout de même, il y a quinze jours, c'était pas la pleine canicule!
-  Je sais pas, moi ... Il venait de piquer un cent mètres et j'avais poussé le chauffage à fond, histoire qu'on soit confortable.  Si tu me coupes tout le temps, je te raconte pas la suite... Je te dis qu'il est arrivé tout suant, ça sentait le mec à quinze pas autour, une odeur de lait tourné et de basket chaude.  Je me suis jeté sur lui, il m'a pincé les seins sous mon sweat, et le baiser est devenu plus sauvage, tête et dents qui cognaient, morsures aux lèvres, les pointes de mes tétons écrasées, tordues.  Je bouffais des poils en respirant sa sueur.  Je me suis vite retrouvé cul nu
au milieu du couloir.  J'étais raide comme le canon d'un flingue.  Il me raclait la queue contre sa barbe de trois jours; c'était pas du duvet de jeunot, ça piquait comme une brosse.  Chaque fois qu'il essayait de me coincer le gland au fond de sa gorge, sa poitrine se soulevait dans un hoquet.  Je lui ai dit: "regarde-moi quand tu me suces" et ses beaux yeux de brune suppliante se sont fixés sur les miens.  Il se déshabillait en se contorsionnant, la gueule rivée à ma bite, faisant barrière avec ses dents pour que je ne lui échappe pas.  Il m'a suivi comme ça, à genoux, jusqu'à la chambre.  Le couloir derrière nous était jonché de vêtements en vrac.
-  Et alors, tu l'as enculé?
-  Ben, tu sais bien que moi, de ce côté-là, c'est cul de béton et compagnie.  Ma crampe aussi c'était du béton, il en avait des raideurs dans la mâchoire ... Je l'ai bloqué sur le dos pour pomper dans sa bouche.  Je le retourne, il ferme les yeux.  Il veut pas me voir, sentir juste.  Je lui caresse les cuisses.  Son gros cul d'ouvrier respectable fait deux fossettes profondes quand il serre les fesses.  Je lui lèche la bague, j'arrache quelques poils pour préparer la place.  De la main gauche, je tiens son paquet serré..
-  Oui, sa queue, tu m'as pas parlé de sa bite.  Il bande?
-  Pas encore vraiment, il attend l'assaut, et je tire dessus pour l'empêcher de gonfler.  Elle est longue, fine, du genre qui doit faire mal à cause de la minceur.  Je déchire l'enveloppe du préservatif; le bruit, comme un signal lui fait lever le cul: bon chien.  Il est vraiment très beau de derrière, avec son torse en V. Je tire sur sa crinière pour qu'il creuse les reins.  Je pointe, l'anus se referme sur la couronne de mon gland.  Je tire à moi ses hanches.  Il respire péniblement et crie au premier coup de piston.  Je bloque ses poignets dans son dos pour l'empêcher de se retirer; je vois battre entre ses poils les veines bleues de ses bras.  Son cul s'élargit sous mes poussées, il cède.  "Oui, baise-moi".  J'obéis, j'accélère.  Je lui souffle: "Alors, le courant. passe?" Il répond: "Carre-la moi plus profond, enfile-moi d'un coup".  Il bande.  Le bout rose de son gland pointe sous le long prépuce qui se rétracte.  Il me demande si j'ai des godes.  Je lui exhibe la collection de ma femme.  Il choisit le noir qui est juste un peu plus gros que moi.  Je vérifie du bout de la pine qu'il est toujours bien disposé à l'emmanchage, je lui fouille le trou pour vaseliner l'intérieur.  La colonne de latex rentre facilement malgré ses plaintes.  Il se branle frénétiquement dès que commence le va-et-vient.  Je lui demande si je peux faire des photos de son anus engodé.  Il veut bien si je lui en donne.  Je tire quelques polaroïds de son cul béant puis resserré autour du piston noir.  Je joue avec les doigts au bord de son anus rempli, je les insinue entre l'objet et la chair.  Il y a la place de l'élargir encore.  J'introduis le bout de mon gland au-dessus du noeud factice rendu chaud et glissant par l'enculade.  Ma queue s'enfonce en lui avec le gode, centimètre par centimètre et il gueule "Oh, le salaud, il m'encule avec deux bites!  Arrête, tu m'écartèles.  Je pourrais plus grimper à l'échelle.  T'es pas beau, t'as une gueule de blaireau mais tu me fais jouir du cul comme jamais.  Défonce." J'ai déchargé dans un dernier coup de bélier, et lui aussi, sur le couvre-lit familial. Il a eu l'air de souffrir un peu quand on s'est retiré, le gode et moi.

Je me branle à tout-va sous le regard ironique de Jules qui a gagné la partie.

-  Je m'astique, mais tout ça, c'est du flanc, avoue!

Et Jules jette sur le tapis vert trois polaroïds où un cul noir de poils à l'anus révulsé se fait écarter par un gode monstrueux.



 2. Mon pote l'hétéro

Quand j'étais étudiant, je vivais avec un copain hétéro.  Il savait pertinemment depuis des années que j'étais amoureux de lui.  Dans nos conventions, on pouvait ramener chacun ses flirts. Ça ne s'était encore jamais produit.  Chacun couchait dans sa pièce, moi dans une chambre sans fenêtre fermée par une porte vitrée au verre dépoli.  Un soir une copine était restée dîner et j'avais fini par aller me pieuter.  Je suis réveillé par des halètements bizarres de l'autre côté de la cloison, mince comme du papier à cigarette.  La fille était toujours là, elle était même en train de se faire sauvagement tringler, émettant de petits cris de jouissance, et le lit faisait trembler la cloison sous les coups de cul.  Mon pote, lui, retenait ses émotions pour que je l'entende pas prendre son pied et je ne percevais que ses inspirations profondes.  Mais à travers la partenaire, je partageais les moindres variations dans son rythme: soit elle était vraiment bruyante, soit elle prenait un pied infernal.  Faut dire qu'il était plutôt bien monté; je m'en étais rendu compte en l'entraînant en vacances sur les plages de nudistes.  Au repos sa bite avait déjà la même taille que ma queue en érection, et un petit bout du gland sortait du prépuce fripé.  Un jour de grande chaleur, on était en train de jouer aux cartes, à l'écarté, sur la plage d'Ostia, il se lève (il était à plat-ventre) et se précipite à l'eau.  Le soleil aidant, il triquait comme un turc, la seringue à l'équerre, vingt-cinq centimètres, mais large à faire peur, surmontée d'un chapeau de cardinal pourpre.

D'entendre la fille se faire ramoner dans la joie à côté (la salope, ce que j'aurais voulu être à sa place!) ça m'a fait bander à mort.  Sans faire de bruit, j'ai commencé à me masturber au même rythme qu'eux.  Puis la cloison a cessé de trembler... moment de silence ... Quand ça a repris, c'est lui qui grognait en sourdine, la respiration sifflante.  Au gargouillis, j'ai compris qu'elle suçait.  Autant il avait été discret avant, autant, oubliant que je dormais à côté, il donnait de la voix, et de plus en plus.  Entre deux hoquets il a chuchoté: « Ouais, avale, avale. »Et j'ai éjaculé en même temps que lui.  Mes draps étaient bons à laver.

Le lendemain, j'ai été odieux, je lui ai fait une scène de jalousie pas possible.  Peu après on s'est séparés.  Mais on a continué à se voir: j'allais souvent dîner avec lui chez sa nana (une autre).  Un soir, engueulade terrible entre eux.  Elle en venait à lui reprocher son inefficacité au lit.  Je savais indirectement qu'elle était de mauvaise foi.  Il me raccompagne en bagnole.  En passant devant le square près de chez moi il me demande si c'est là que je drague.

-  J'ai jamais vu comment ça se passe.  On fait un tour?

Je l'ai laissé se balader de son côté, pensant qu'il se renseignerait mieux seul.  Entre temps je m'étais trouvé un beau blond et on baisouillait dans le bosquet.  Le mec me taillait une plume magistrale quand mon copain est repassé par là.  L'oeil allumé, il a observé de loin.  J'ai fait relever le mec pour le sucer à mon tour, de mon mieux.  Je l'avais pas aspiré trois fois que mon pote a fait:

-  Tu viens, on met les voiles.

On est rentrés chez moi; on a fini le gin, le whisky, et la vodka.  Enhardi par le mélange, il a fini par demander:

-  T'as pas un film porno?  J'ai envie de voir des images de cul.
-  Un film hétéro, pas vraiment. (Mensonge éhonté!)
-  Fait rien.  Montre quand même!

J'ai continué à l'arroser gentiment pendant qu'il regardait avec effarement Chris Burns lancé dans une double anale d'anthologie. Ça l'a tellement démangé qu'il est revenu à la charge:

-  Pas terribles les pros de la rosette.  Et le mec au jardin, il te plaisait?
-  La gueule, pas des masses, mais il avait une pine de cheval.
-  J'ai mieux dans le slip.
-  Tu m'as jamais fait toucher, mais je me doute.
-  Je me souviens, au service, un mec avait offert cent balles à un autre pour une pipe.
-  Je te fais ça gratis, mon gros, tu sais bien.  Je paierai au besoin.

Parce que, ce genre de plaisanterie, j'en ratais jamais une.  Ce soir-là, beurré comme un coing, il a dit "Chiche" en se renversant sur mon lit...
Je tremblais en défaisant sa ceinture. A genoux, les mains sur ses mollets poilus, j'ai cherché dans son caleçon avec la bouche, les dix-sept centimètres de queue flasque que j'ai aspirée comme un spaghetti.  Ma langue a titillé le bout sans le décalotter; ô merveille, la grosse chose m'a gonflé dans la bouche et le gland a jailli tout seul du prépuce dans ma gorge.  J'avais envie de remercier Dieu; je lui pompais le goupillon comme si ma vie en dépendait.  Allongé de tout son long, les yeux clos, il a commencé à geindre régulièrement. Je lui ai léché la hampe, les boules, le ventre, en lui disant que je l'aimais depuis toujours. Il me passait la main dans les cheveux, me tirant à lui.  Je bandais à peine, je ne voulais pas prendre le temps de me déshabiller de peur que ça s'arrête.  J'ai tout de même pu me déculotter sans recracher l'outil. Moi qui ai toujours eu horreur de ça, je l'ai supplié de me prendre. Il n'a pas marqué d'étonnement. C'était risqué d'aller chercher la vaseline, la salive suffirait. Comme il était trop bourré pour trouver le trou, je l'ai guidé et il m'a pénétré doucement sans forcer. J'ai juste eu un peu mal quand il a commencé à me tringler, mais c'était bon d'avoir mal sous lui. Je m'écartais les fesses pour le sentir le plus loin possible. D'un geste il m'a fait comprendre qu'il me voulait sur le dos.  Il a retrouvé l'entrée tout seul, mais c'est moi qui me suis empalé dans un râle.  Il a saisi mes chevilles pour m'écarter les cuisses.  A l'aise pour me limer, il procédait par accélération continue, à grands coups de bassin déchirants.  Il passait sa rage sur moi.  J'aurais voulu rester comme ça, accroché par le cul à son boutoir pour l'éternité et c'est bien malgré moi que j'ai joui contre son ventre.  Mon anus s'est resserré sur son paf.  J'en pleurais de bonheur.  Il s'est arrêté pour me laisser jouir puis il s'est remis à me bourrer.  La douleur devenait intense mais je voulais qu'il prenne son pied en m'enculant, les yeux dans les yeux.  Seulement il avait pas l'air près de la délivrance. J'ai fini par rebander tant ça durait.  En voyant ça, il a souri et accéléré la manoeuvre.  Il m'a arrosé les entrailles en s'affalant sur moi avec des hennissements de cheval.  On a dormi enlacés.  Au matin chacun a fait comme si de rien n'était, mais je ne perds pas l'espoir que de prochains déboires conjugaux le ramènent à ma porte.



3.         Piège à con

Un de mes potes, hétéro, sur lequel je louche volontiers, m'a raconté l'histoire suivante:

            Un soir, sur un réseau téléphonique, il tombe sur une fille allumée qui lui demande la taille de sa bite et lui monte un plan baise complètement fou.  Mon pote se paluche devant l'écran et fantasme sur la description, demande un rendez-vous.  La fille répond qu'elle est mariée et que son mari participe.  Marc, qui n'a jamais fait ça,  s'indigne qu'il n'est pas pédé: "Il ne te touchera pas, c'est juste pour se faire enculer pendant qu'il me baise.  C'est son fantasme préféré.  Sinon, il se contente de regarder".  "Je ne suis pas sûr que ça ne me coupe pas mes moyens" prévient Marc, mais, après de multiples hésitations, il prend les coordonnées à tout hasard: la fille avait l'air d'un bon coup...

Deux jours après, il appelle.  Le mari répond: "Pas de problème, tu viens ce soir".
Il se pointe: le mec qui lui ouvre a la quarantaine, genre père de famille rangé.  Il lui offre un verre.  Marc demande où est la femme.

-  Il y a eu un problème.  Elle a été obligée d'aller d'urgence chez ses parents, mais elle t'a laissé des photos.

Il lui colle sous le nez un paquet de clichés.  Sur certaines, la superbe rousse aux yeux verts se fait sauter par trois étalons, un en bouche, un en cul, un en con.

-  Elle est belle, hein?
-  Ouais, dommage qu'elle soit pas là.  On remet ça à la prochaine?
-  C'est bête de t'avoir fait déplacer pour rien.  D'ailleurs, il se peut qu'elle rentre.  En attendant, on peut déjà voir si on se convient.

Marc proteste que ça ne l'excite pas du tout, qu'il sera incapable de bander.  Le mec lui ressert à boire, discute, va pisser.  Marc aurait pu en profiter pour se tirer, mais la nana sur les photos le branche vraiment, et puis il y a des vêtements de femme au porte-manteau, des parfums sur une étagère, d'autres photos d'elle au mur.  Le mari revient, en robe de chambre, cette fois.

- Bon, on fait un essai?

Marc veut pas avoir l'air idiot; le type, allongé sur le canapé attend, cul levé, l'anus tartiné de vaseline.

-  Tu veux que je te suce pour te faire monter?
-  Non, je préfère essayer tout seul, fait Marc en dézippant sa braguette.
-  Tiens, j'ai des bouquins de cul si ça peut t'aider, dit le gars en posant des journaux sur le canapé.

Bandouillant à moitié, bite au poing, Marc cherche du bout du noeud à trouver l'entrée et sa queue molle s'enfonce comme dans une motte de beurre fondant.  Même une fois au four, le soufflé menace de retomber.  Il continue à feuilleter la revue porno étalée sur les reins du mec qui ne dit plus rien, ne montre ni plaisir, ni douleur.  Après dix minutes d'effort, le frottement le fait jouir.  Il se retire, demande la salle de bains pour se nettoyer, rejoint le mec qui s'est déjà plus ou moins rhabillé.

-  Pour moi, c'est O.K., tu reviens quand tu veux.
Marc a laissé son numéro de téléphone en précisant que cette fois-ci il voulait que la femme appelle.  Mais personne ne l'a jamais contacté.

-  Et tu n'as pas le sentiment de t'être fait piéger?
-  J'arrive toujours pas à comprendre comment je me suis laissé entraîner dans cette histoire de fou.  Je ne suis pas prêt de recommencer.
-  Même avec moi?  Entre copains?  Je suis jaloux.  Je pensais que si tu finissais par avoir une expérience de ce genre, je passerais en priorité.
-  Ben alors, va falloir que tu fasses provision d'une sacrée collection de bouquins de cul au lieu de tes canards de dep!
-  T'es sûr qu'il n'y a rien à faire?

 Et je lui mets la main au paquet pour vérifier.

-  Déconne pas, sois sympa, c'est vraiment pas mon truc.
-  C'est de ta faute, ça m'a fait bander ton histoire.  Tiens, je vais te montrer.
-  Non, pas la peine, je te jure.

Il se casse, paniqué.  Je vais tout de même faire provision de journaux hétéros en solde, qu'au moins je me fasse pas prendre en défaut.




4. Prêté, rempli, satisfait

Bastien, avec son accent de Marseille, c'est un des meilleurs coups que je connaisse: blond, yeux clairs, mince, musclé, couilles et cul rasés pour faciliter l'action.  Il ne bande jamais très dur; ce qui l'intéresse c'est de se faire limer des heures dans toutes les positions (sur le flanc surtout parce que ça rentre plus à fond) jusqu'à ce que la brûlure au cul le fasse jouir.  Il prend ça comme un exercice qu'il commente d'une voix monocorde pour encourager son monteur.  Pourtant il a du mal avec les grosses guitounes; c'est tout benef pour moi qui suis juste à sa taille.  Il aime que je lui suce le derche pour le préparer, pas trop longtemps, car le besoin d'être rempli se manifeste vite.  Alors il reprend sa litanie gourmande qui me fait marrer:

-  C'est bon, c'est chaud, vas-y profond.  Nique-moi fort...

Un jour qu'on était en train de baiser devant une video porno chez son patron (il faisait homme à tout faire,  ménage, carpette, j'en passe), quelqu'un sonne.  C'est un vague pote arabe qui vient lui taper une bière.  Bon coeur, Bastien, qui a passé un short en vitesse, lui sert à boire et vient me retrouver au lit.  On recommence à baiser pendant que l'autre siffle son demi dans la cuisine.  Bastien n'a  même pas pris le temps de fermer la porte avant de se jeter sur ma bite.  Il pompe avec une telle ardeur qu'il ne semble pas remarquer que le rebeu s'est rapproché de la chambre.  Bien qu'il lui tourne le dos et pour absorbé qu'il soit par sa besogne, il doit tout de même entendre le bruit de la ceinture ouverte et du futal dégrafé.  Moi je laisse faire: c'est chez lui après tout, et puis je n'ai pas envie que la pipe s'arrête.  Je pose une main protectrice sur sa nuque pour qu'il m'aspire plus profondément et renonce à se renseigner sur ce qui vient par l'arrière.  Le beur est monté sur le lit et regarde le cul accueillant de Bastien qui continue à me sucer sans s'inquiéter, même quand l'autre, en position de saillie lui crache au cul avant de se mollarder sur le gland.  Il a un morceau du tonnerre, vachement épais, marron foncé, parcouru de grosses veines.  Le bout décapuchonné a déjà crevé l'anneau quand Bastien proteste pour la forme:

-  Pas toi, t'es trop gros, tu vas me déchirer, retire-toi!

Je marque toujours midi quand je me déplace pour voir la scène sous le meilleur angle.  Je colle la bouteille de poppers sous les narines de Bastien: effet magique, à peine a-t-il reniflé qu'il cesse de gueuler.  Pas pour longtemps...  l'autre l'a bien senti, profitant du relâchement pour l'emmancher d'un coup sec jusqu'à la garde. Ses grimaces  et ses cris m'excitent deux fois plus que si je le baisais moi-même.  Je me demande comment il fait pour supporter l'énorme paf qui le secoue sans merci car le mec sort et lui replonge dans le fondement à grand coups de sabre.  Ses grognements s'éteignent, on dirait qu'il commence à apprécier.  Je lui suce les tétons.  Le rebeu a déculé et cogne maladroitement dans sa raie. Il lui dit sèchement:

-  Tu fais trop mal, j'ai plus envie.

Il le fout à la porte avec sa bière entamée.  Quand je m'enfonce de nouveau en lui d'une traite, il n'a qu'un léger sursaut.  Je ferme les yeux, je revois la navette de la grosse queue, quatre fois comme la mienne, et je décharge dans son cul élargi.



5.  En panne

Ah, les vacances d'été, c'est comme l'ouverture de la chasse!

En juillet dernier, comme je descendais dans le sud par les départementales, je tombe, entre Courtenay et Sens, sur un stoppeur danois, pâle de peau, crinière blond platine.  Je m'étonne qu'il ne se soit pas déjà fait ramasser avec son bermuda de surf et son marcel étroit.  Il doit se les cailler, le jour se lève à peine... Il apprécie la bonne chaleur qu'il fait dans ma caisse.  On baragouine en anglais, je ralentis, pour reluquer sa queue moulée contre sa cuisse, le duvet argent qui boucle sur ses tibias.  Il demande ce que signifie le refrain de la chanson de Guesch Patti qui passe en boucle dans l'auto-radio: "Etienne, oh, tiens-le bien" et forcément la discussion dérive là où j'espérais la mener.  Il se plaint de n'être pris en stop que par des mecs.

-  Pourquoi, il t'es arrivé des drôles de truc?

Je lâche le volant d'une main pour me gratter les couilles.  Il rougit.  Je les croyais plus libérés les nordiques!  Enfin il jette le coup d'oeil qui en dit plus long qu'il ne voulait.  Je déboutonne mon jean (jamais de caleçon en voyage!) et je sors mon bout de viande, lourd, épais.  Je le fais claquer dans ma paume.  Il regarde bêtement, perplexe.  Oh là!  On a failli cartonner avec le camion!  De tout rouge, mon passager est redevenu tout blanc.  Il dit qu'il vaudrait mieux ne pas avoir d'accident, et, avant que j'aie le temps de répondre que c'est à lui de prendre les précautions qui s'imposent, il m'avale la bite avec des bruits ronflants.  Je ne connais rien de mieux que ça: pied au plancher, lancé dans le petit matin, cinq heures, une machine à pomper rivée à ma bite qui l'étouffe, la musique et le paysage qui défile sous le soleil naissant.  C'est plus un mec, plus une bouche, c'est la sensation pure, un poulpe accroché à mon noeud qui balade ses ventouses sur mon gland.  Virage à droite: je constate que ça fait barre dans son bermuda. Ça lui plaît de me tailler une bavette, la vache!  Il y prend même trop de plaisir pour que ça continue à m'exciter longtemps.  Je pourrais le baiser en contrebas du premier talus, mais les blondasses asexuées, tout ce que je leur demande c'est d'être de bonnes trayeuses, et d'ailleurs la journée vient juste de commencer, faut garder du jus au cas où quelque chose me brancherait vraiment.

Il a compris que j'ai pas l'intention de m'arrêter et baisse son short.  Du coin de l'oeil je constate qu'il a une grande queue fine, il est circoncis, frein coupé, son gland semble posé trop haut en équilibre sur la hampe tordue.  C'est pas non plus le genre de bite qui me botte.  Il se branle des deux mains.  Je lui montre la boite de mouchoirs en papier pour qu'il évite de m'engluer le tapis de sol (ça fait désordre après au nettoyage, qu'est-ce que vous avez renversé? de la colle? du yaourt? sourire narquois de l'ouvrier).  Malgré mes précautions quelques gouttes giclent sur le pare-brise.  Il les essuie avec les doigts, les suce comme s'il goûtait une sauce.  Popaul, que j'avais pieuté dans mon froc, en frétille de nouveau, mais patience, quelque chose dans l'air tremblant me dit que la journée sera chaude ... Je largue le stoppeur vers Auxerre.

A partir de là, plus rien, que des filles au bord de la route, à tel point que je décide de reprendre l'autoroute pour faire la tournée des chalets d'aisance des aires de parking et des grandes stations; juste pour apercevoir par-dessus la vitre dépolie le mastard d'un motard allemand harnaché de cuir ou la breloque d'un père de famille qui pisse les burnes sorties.  La route, des fois, c'est ce qu'il y a de mieux dans mes vacances.  Je calcule la moyenne au nombre de queues à l'heure, pas sur la vitesse.

Avant Dijon, ma caisse se met à tousser méchamment et fait des sauts de carpe, la tuile!  Je profite du dernier sursis pour ressortir de l'autoroute et éviter le coup de fusil des dépanneurs agréés.  Une aubaine, un signe du destin sans doute, ce petit atelier paumé sur une route déserte de la Bourgogne profonde ... Un fringant pompiste en bleu de travail, les mains noires, les cheveux bruns en brosse, s'approche au petit trot.  Oh, ce regard vert aux cils de biche dans un visage carré au nez cassé, ce regard me cloue au fauteuil, m'enfonce sous terre; je ne vais jamais trouver la force de lui parler...

-  Je vous en mets combien? dit-il de sa voix grave, la pompe à la main.

Ce coup-là, je veux la totale.  Effort surhumain pour lui exposer mon problème mécanique sans trémolo dans la voix.  Je suis quasi convaincu que c'est les bougies, mais il mérite qu'on le laisse chercher.

- Mon oncle est parti sur un dépannage, je vais regarder, mais je sais pas si je peux grand-chose pour vous.

Il se penche sur le moteur, se brûle les pattes, tend dans ma direction son cul moulé par le bleu.  Il se couche sur la planche à roulettes et glisse sous la voiture.  Ses jambes relevées dépassent: vue imprenable sur la Sainte-Victoire; je m'accroupis pour m'intéresser de plus près à ce qu'il constate.  Il fait frais et humide dans l'atelier, mais j'ai une bouffée de chaleur quand son genou frôle ma cuisse.  Il se relève, s'essuie le front d'une manche graisseuse et déclare en me regardant droit dans les yeux:

-  C'est l'allumage.

J'en peux plus: tant pis pour mon esprit d'entreprise, faut que je me branle.  Je demande les chiottes.  Il dit:

-  T'as qu'à pisser dehors, derrière le mur.
-  C'est pas pisser ma première urgence. J'ai comme un coup de chaleur.

Ses yeux m'interrogent le pantalon.

-  Je vois ce que c'est: t'es pédé, je te botte.  Pas de problèmes quand l'oncle est pas là, je m'envoie tout ce qui passe, mec, chien, gonzesse, et je l'ai salement raide ce matin (il, le prouve en pinçant le tissu sous sa trique). Ça va pas réparer ta voiture, mais on n'est pas pressés...

Je me dis que je vais me réveiller, je sais bien que c'est un rêve, cette forêt de poils noirs, la queue et les couilles qu'il dégage de son bleu, cette main qui me prend par le col pour que je me baisse, le genou qui m'appuie sur l'épaule tandis que l'autre main bloque ma nuque pour que je le décalotte avec la bouche.  Oui, je vais me réveiller, mais pas tout de suite.  Son parfum est fort, essence et huile, semence et macération.  En appui sur la pointe des pieds, il se pousse dans ma gorge.  Je me relève, je lui suce les seins, je passe les mains dans les crins noirs de sa poitrine, je lui pétris le cul, les cuisses, je le débarrasse de sa cotte.  Il n'a plus que ses baskets et ses chaussettes qui mettent en valeur ses mollets gonflés de footeux.  Rien à jeter, jusqu'aux marques blanches du T-shirt et du maillot qui figurent sur sa peau les habits qu'il n'a plus.  Il se couche sans un frisson sur la dalle de béton, joue à faire balancer mon gros morceau et mes balloches entre mes jambes.  Il m'attire sur lui pour me lécher les couilles, m'arrose les côtes de petites bourrades amicales.  Il me renifle le cul, me lisse les poils dans la raie.  Mains plaquées sur mes fesses il me salive l'anus.  Des ondes de plaisir me remontent la colonne.  Avec un mouvement souple de chat, il pivote entre mes jambes, me verrouille le bassin d'un bras, guide sa queue vers mon trou luisant.  Un shoot droit au but me colle sur le sol froid;  il tente aussitôt de me bourrer à grands coups: je réclame un peu de douceur et les poussées rythmiques s'accélèrent, déviant à droite, à gauche.  Je serre les dents, je me dégage, me retourne.  Il m'écarte les cuisses, cherche mon trou du bout des doigts, pose mes chevilles sur ses épaules, retrouve le chemin avec effort et détermination.  Il veut me branler mais je repousse sa main pour ne pas venir trop vite.

Le téléphone de l'atelier sonne avec insistance.  Il décule pour répondre.  Je le suis à quatre pattes.

-  Ecoute, ma chérie, je suis sur une grosse réparation,  je rappelle plus tard.

Pendant qu'il discute de son rendez-vous du soir, je prends ses couilles dans ma bouche, ma langue remonte le long du scrotum vers son cul.  Il me chasse d'abord, puis s'accroupit.  Je lui tamponne l'anneau du bout du gland, il laisse tomber le téléphone où une voix continue à crier "Bruno, Bruno" puis bip-bip-bip... il gueule mais se laisse enfiler; j'y vais tout doux.  Je m'immobilise au fond de ses tripes. il murmure:

- Putain-con, j'ai pas l'habitude.

Il se marre à moitié mais une grosse larme roule sur sa joue.  Je le fais reluire pour réveiller sa trique que la pénétration a fait diminuer, je lui embrasse la nuque.  Maintenant, il. respire à mon rythme.  Au moment où je vais jouir, je me réveille.

Je reconnais mal les murs de la chambre.  Oui, un hôtel de Dijon.  Bruno ronfle, allongé près de moi.  Il est venu me rejoindre dans la nuit.  Je soulève le drap.  Un rayon de soleil qui tombe sur son cul rend son pelage doré.  J'enfouis ma tête entre ses fesses, j'embrasse les lèvres de son anus qui témoignent par leur gonflement de mes passages répétés.







6.         L'abatteur de bois

Mon père avait décidé de faire tailler les arbres de sa maison de campagne, mais comme il s'était découvert d'autres obligations au jour dit, c'est moi qui ai dû me charger de recevoir l'élagueur.  Ses aides sont arrivés les premiers, en camion: rien de bandant dans le lot.  Je râlais sec.  Puis l'élagueur, gueule de play-boy aux yeux verts, brosse courte, a débarqué une demi-heure plus tard au volant d'une Triumph décapotée.  Son pantalon de treillis kaki lui comprimait les cuisses et les couilles mettant en valeur les renflement de la boule massée contre sa cuisse droite.  Il a ôté son maillot de corps pour se mettre au travail; torse de culturiste, très velu pour un blond.  Tout l'après-midi, ébloui par le soleil, je l'ai regardé grimper aux arbres avec ses grolles à crampons d'acier.  Attaché par une bricole de cuir qui laissait des traces rouges sur ses reins, il maniait d'une main la tronçonneuse sous les commentaires aigres-doux des ramasseurs:

-  L'est malade, ce mec, grimper sans précautions; il aime que ça dans la vie, chevaucher les arbres.

Après le boulot, il a renvoyé les gars et accepté un apéro.  Assis sur le fauteuil d'osier, en face, je bandais comme un carme; ça se voyait à travers les zones blanchies de mon short  usé.

-  Vous êtes un bon abatteur de bois.

L'expression est vieillie, mais, en général, tout le monde comprend quand même.  Pas de réponse,  il s'est gratté les couilles.  Le silence est devenu très lourd tout d'un coup.  Je tremblais tellement que j'ai renversé la bouteille d'eau sur son futal et sa queue s'est dessinée sous le treillis:

-  V'là que tu m'asperges maintenant!  Tu m'as incendié du regard toute la journée, même que j'en étais gêné devant mes potes, et tu trouves rien de mieux que me refroidir maintenant qu'on est seuls.

Je me suis pas laissé le temps d'en revenir, mes doigts sont allés directement aux tétons enfouis dans sa fourrure.  L'odeur de bête en sueur m'agaçait les narines et me faisait tourner la tête. Déboutonné d'un geste, il m'a saisi par la nuque et fourré sa pine dans la bouche en commentant:

-  T'en mourrais d'envie de ma grosse bite.  Elle est bonne à pomper? Mais oui t'en auras du jus...

J'avais pas le loisir de lui répondre.  Il m'a annoncé qu'il allait m'enculer à la hussarde, avec le treillis et les crampons, m'a cassé en deux sur la table et déculotté.  Le bout pointu s'est incrusté dans mes fesses et le manche de la cognée a suivi d'un trait.

-  Tu l'as dans le cul, ma grosse quille!  Dis-moi que tu la sens bien.

Comme la parlotte l'excitait, j'y suis allé de mon couplet:

-  Bourre-moi le mou, ramone-moi, ouais, casse-moi le cul ...

La table de jardin s'est écroulée sous notre poids et je me suis retrouvé à plat ventre dans l'allée avec le gravier qui me déchirait le bide.  A la violence des coups, on aurait dit qu'il avait pas tiré sa crampe depuis plusieurs mois.  Sa dague est sortie du fourreau, il m'en donnait des coups sur les fesses.  Ses doigts sont venus combler le vide dans mon trou affamé:

-  T'aimes ça, te faire branler l'anus.

C'était pas une question. Il a pris la burette qui lui servait à graisser la chaîne de la tronçonneuse, s'est répandu de l'huile noire sur la main et m'a fourré quatre doigts.  Son autre main guidait sa bite qui poussait contre mon sphincter à s'en faire pêter le frein.  Elle était tellement raide qu'elle a fini par rentrer en plus des doigts.

-  On te l'a jamais remplie comme ça, ta chatte d'enculé, pas vrai?

J'ai été soulagé qu'il retire sa main, mais il m'a aussitôt serré les burnes comme s'il voulait les écraser.

- Gueule pas, qu'il a dit, je sais que ça te branche.  Et ça aussi ...

Il a ramassé une poignée de graviers et m'a branlé avec. J'ai même pas débandé. Je lui en voulais d'avoir raison mais c'était ma queue écorchée et la sienne qui commandaient. Enfin il s'est campé devant moi les jambes écartées, la bite violette, en annonçant qu'il était sur le point de venir.  Je l'ai aspiré à pleine bouche et il a lâché son quart de litre de foutre, épais et gras.  J'ai continué à le pomper en déglutissant péniblement.  Sa queue a molli dans ma gueule, et tout d'un coup, au lieu de foutre, c'est une giclée de pisse que j'ai reçue dans la gorge.  J'ai toussé, craché, mais il me tenait par les cheveux et j'en ai avalé deux rasades de plus.  Je m'étais accroché à son torse, je lui arrachais des touffes de poils, il grognait en repoussant mes mains.

- Branle-toi, jouis sur mes écrase-merde.

Ma pine me faisait mal, je suis retombé à genoux sur les cailloux pointus.  En trois secousses, j'ai inondé ses godasses qu'il a essuyées sur mes couilles et dans mon entrejambe.

Après, il a repris un apéro, je lui ai signé son chèque; il m'a fait dix pour cent parce qu'il me trouvait sympa, et il s'est cassé, les pompes encore luisantes.  Dommage, le temps que les arbres repoussent, on aura certainement égaré son adresse.





7.  Petit chien, grosse queue

Le jardiner est courbé sur son plan de tomates; la terre colle par plaques à ses mains, le soleil dessine des flaques, des mirages argentés sur la peau de son dos, qui épousent le mouvement laborieux des muscles.  Dans la chaleur de l'après-midi d'août, il a enlevé son tricot de corps blanc trempé de sueur.

Allongé sur le matelas pneumatique qui flotte dans la piscine, je l'observe et la gaule que je tiens déforme mon maillot noir trop court, s'insinue sur le côté le long de ma jambe gauche.  Je suis sûr qu'il est nu sous son short, et, malgré la distance, il me semble que j'aperçois dans l'entrebâillement du tissu sombre quelque chose de rond, de rose, qui voudrait s'échapper.  Il est italien, trente-cinq ans bien sonnés, et s'exprime dans un français très approximatif.  Il est tout petit, un mètre soixante, mais fort comme un turc.  C'est son côté modèle-réduit qui m'excite; comme dit le proverbe, petit chien, grosse queue.  D'ailleurs il marche les jambes écartées comme si le poids du paquet le gênait à l'entrejambe.  Ma main se referme sur ma queue qui repousse l'élastique.  Mon maillot n'est plus qu'une simple ficelle, et l'eau, comme une bouche, me caresse le gland.  C'est l'instant qu'il choisit pour se retourner et jeter un oeil vers moi.  Je reprends mon crawl, mon coeur bat, je bois des tasses, les yeux me piquent.  Non, il n'a rien vu.  Il descend les escaliers à pic du jardin en terrasses, de son pas emprunté de macho, T-shirt sur l'épaule.  A mesure qu'il se rapproche, je distingue mieux les contours de sa poitrine, les larges pectoraux qui couronnent son ventre replet, rouge-brique, où pointent les perles noires de ses tétons velus.  Il longe la piscine.  Il a laissé refroidir dans l'eau la canette de bière quotidienne qui constitue une partie de son salaire en nature.  Je la repêche pour lui; en plongeant, mon maillot lâche glisse et découvre mes fesses.

- Fa chaud, transpi beaucoup, io...
- Piquez une tête si vous voulez...  Vous baigner.

Il fait signe qu'il n'a pas de maillot.  Je lui dis de prendre mon short.  Il passe derrière les pins. Je le vois se changer, tenter d'enfiler mon short trop petit pour la masse de ses cuisses et la largeur de son cul.  Dès qu'il est mouillé, le tissu clair épouse les courbes du paquet et dessine en transparence le triangle noir du pubis.  Il fait quelques brasses.  Je lui lance un ballon qui flotte à proximité.  On échange trois passes.  Le jeu s'envenime: je le coule, il m'attrape la jambe, ma cuisse frôle la boule de chair logée entre ses cuisses.  Ma bite, qui n'avait dégonflé qu'à moitié durcit aussitôt; il a dû la sentir frotter contre ses côtes.  Je m'enfuis pour qu'il me poursuive.  J'ai à peine touché le carreau du bord qu'il est collé à mon dos et une chose dure se presse contre mon cul.  Il a baissé son maillot tandis que le mien glissait car la barre rigide se loge entre mes cuisses, remonte contre mes couilles et se coule dans ma raie jusqu'au trou ouvert comme une rose prête à s'effeuiller.  J'éprouve une envie viscérale d'être fouillé par son plantoir, pistonné dans l'eau par son manche de pioche. Je sens le liquide pénétrer en moi sous l'impulsion du gland.  Il engage un va-et-vient discret, silencieux, rythmé par l'eau qui clapote entre mon dos et sa poitrine.  Je me dégage, je veux qu'il me prenne par devant, je veux voir ses yeux noirs pétiller pendant qu'il m'encule, son sourire sauvage au moment où il se sentira de nouveau happé par mon cul.  Il se cale au fond et c'est comme si on me séparait en deux d'un coup de tranchoir, comme un coin qu'on enfonce dans une bûche pour la fendre.  Son regard étincelle sous le bonheur de se donner; il soutient le mien pour montrer qu'il me domine, que je n'existe plus qu'en tant que pièce rapportée, une expansion de l'engin qui m'élargit sans répis.  Je serre entre mes dents la boule durcie d'un sein, il ravale sa douleur, devinant que je suis prêt à chavirer, qu'il peut lancer la dernière salve.  Ma tête cogne contre le carrelage.  Mon sperme flotte en pelotes de filaments gluants.  Le soleil tape si fort ...

Le jardiner au loin est courbé sur son plan de tomates, une couille sort de la jambe de son short.  Il se relève, finit sa bière, s'essuie le front avec son T-shirt sale, pousse la barrière de bois du jardin.

- Ciao, vedrem' domani.






  EN FAMILLE





8.  Mon beauf m'emmène à la piscine

Pour changer de la Grèce ou du Maroc, j'avais décidé de passer mes vacances avec ma soeur et son mari de l'époque dans la maison paternelle, au milieu des vignes.  Quand elle partait au tennis avec sa copine, Jean-François m'emmenait à la piscine.

Un jour, comme ça, on est dans la voiture.  J'allume un clope, je me baisse pour ramasser mon briquet, je lâche mon mégot qui me brûle la cuisse et manque de s'introduire dans la jambe de mon short.

-  Ouais, ça fait mal, dit Jef.  Imagine, un jour je me suis laissé tomber une sèche sur le bout de la queue.  Et puis ça collait!  J'te dis pas la douleur...

Pourquoi il me raconte ça, ce con? pour voir si je bande sous mon speedo collant?  Ben oui, j'ai beau essayer de pas, sa remarque a produit l'effet voulu... Arrivés à la piscine, chacun se déshabille sagement dans sa cabine.  Sous la cloison, je vois tomber son jean, son slip à rayures, je l'entends se gratter, il est prêt.

-  Alors, tu te magnes?

Je voudrais bien sortir, mais dans mon maillot noir minimum, mon érection est de moins en moins dissimulable.  Je fonce sous la douche froide pour régler le problème.  J.F. m'attend, étendu au soleil, sur la pelouse: un vrai boeuf, mon beauf, moustache de blaireau, cheveux collés en arrière, un soupçon de brioche mais des pecs impecs.  Forcé, il est déménageur, et on devine en plus, à ses mollets découplés aux veines saillantes, qu'il fait du vélo le dimanche.  Une moquette épaisse noircit sa poitrine, une grosse touffe sort de son maillot de bain par devant mais aussi par-derrière, au creux des reins.  Impossible hélas d'évaluer l'importance du paquet dans son bermuda trop large, juste les contours éloquents de son gros cul de bien nourri.  On est les deux seuls adultes parmi les jeunots en vacances.  Jean- François me fait remarquer le petit frimeur qui plonge pour épater ses copines, le mieux foutu justement, celui qui se trimballe le paquet le plus voyant.

Je veux pisser un coup avant le bain.  Jef se radine et se plante devant l'urinoir voisin:

-   Je sais pas si c'est le soleil, ou quoi, mais j'ai une de ces triques!  Tiens, regarde.

Du pouce, il baisse l'élastique, et une banane de vingt-cinq centimètres, saturée de veines bleues  et coiffée d'un gland large comme une mandarine, jaillit par-dessus la ceinture du bermuda.  A la vue du morceau, le mien plus modeste, se met de la partie:

-  Dis donc! toi aussi?  On peut peut-être arranger ça en douce dans la cabine de douche?
-  Y a pas de porte.
-  Elle est en retrait, pis y a que des mômes!

Autant suivre puisque c'est lui qui réclame.  Depuis longtemps je me demande comment il baise.  Pour l'instant il se contente de me branler de la main gauche -mal- pendant qu'il s'astique de la droite.  Je ne veux pas avoir l'air d'aimer trop ça tout de suite, mais je meurs d'envie de malaxer ses muscles, de lui sucer les seins et le nombril.  Il m'appuie sur la tête pour que je descende.  Je résiste, il hausse les épaules, et se met à genoux, lui, sur le carreau.  Il me tire sur la queue comme sur un cigare, chatouille de la langue le méat en me piquant avec sa moustache dure.  Je lui rends sa pipe, à longues sucées, m'appliquant du mieux que je peux.  Il chuchote:

-  Ah ouais, avale-moi à fond, caresse-moi les boules.

Il ne doit pas obtenir tout ce qu'il veut dans ce domaine avec ma frangine à en juger par le déhanchement frénétique, les tremblements et les soupirs d'extase.  Il me retourne, me plaque contre lui, continue à me branler et m'enfile par surprise son index dans le cul:

-  Ah, t'es beau comme ça, on dirait ta soeur.  Tu sais ce que je lui ferais si c'était elle?.. Tu t'es déjà fait entuber, hein, beau-frère?
-  Oui, mets-la moi, j'ai envie depuis longtemps.

Son piston me glisse dans la raie, je le guide vers le trou.  Il tire sur mes hanches pour m'encaldosser à sec:

-  Je le savais que t'étais pédé.  T'avais envie que je te baise, tu la voulais tellement, dis?
-  Arrête de bouger que je m'habitue...
-  Si c'est pour faire dans la dentelle, autant baiser les filles... Un petit effort ou je retire mes billes...
-  Non, s'il te plaît, continue.

Je me cale au mur; ses cuisses énormes, en pliant, me soulèvent.  Je lui susurre à chaque poussée la chanson qu'il veut entendre, et qu'il m'envoie au paradis en me niquant comme un dieu.


Flic-floc, des pas dans les douches.  Le jeune, planqué derrière un pilier nous observe de loin.  C'est trop tard pour que Jef décule.  Il lui fait signe d'approcher, ralentissant le rythme pour que le gamin profite du show.  L'ado tend la main vers mon pendule.  Jean-François lui
demande à voix basse:    
              
-  Tu veux l'enfiler aussi?  T'en fais pas, il aime ça!

Il se retire doucement, le petit jeune baisse son maillot d'où émerge une jolie bite circoncise.  Il rentre comme une brute pendant que je happe le morceau de mon beauf pour m'en faire un bâillon.  Lui, encourage le petit:

-  Vas-y, profite, prends-le fort, sors ta queue et remets-la d'un coup, tu lui fais du bien.  C'est la première fois?

Le petit gars me branle, en la serrant très fort.  Il m'inonde les entrailles.  Je pompe Jef pour qu'il ouvre les vannes, je tombe à genoux en répandant du foutre partout sur le carreau de la douche. On s'est lavés tous les trois puis on a fait un concours de plongeon avec le mec qui nous a présenté ses potes.


-  Alors, vous vous êtes bien amusés? a demandé ma soeur au dîner.
-  Ah ça oui, je suis vidé, a répondu mon beauf ...

J'ai pas insisté sur le fait que moi, au contraire, j'avais été copieusement rempli.





9. Laver le linge sale...

Il s'est écoulé plus de cinq ans avant que nous nous retrouvions ensemble, ma soeur et moi, dans la maison de papa.  Cette fois, chacun a amené son mec, moi Gérard, elle un nouveau.  Depuis son deuxième divorce, elle claironne qu'on ne lui refera plus le coup du mariage, ce qui soulage tout le monde, parce qu'on se demande où elle l'a ramassé son petit loub à gueule de frappe, nuque rasée et longue mèche qui voile ses yeux dorés, torse étroit, blanc poulet du gars qui ne voit pas le soleil, emballé dans un short de boxeur trop large qui lui remonte au milieu des abdos.  Même pour bronzer il ne quitte pas ses santiags.  Aucune éducation, ça crache, ça rote en sirotant son pastis: il doit avoir des qualités cachées, Francky comme il se fait appeler, pour que ma frangine lui paye des vacances.  Aucune conversation, sorti de "merde" et "ça me prend la tête".  Papa s'étrangle dès qu'il l'ouvre.  Comme il n'a aucun sens de l'humour, Gérard en rajoute.  Francky a déjà juré deux fois de lui casser la gueule en le traitant de lopette: chaude ambiance!

Le chat saute sur la table de jardin et se déhanche entre nos verres.  Il se couche, pattes en l'air pour qu'on flatte son ventre blanc.  La main de Franck rejoint la mienne sur le ventre du chat; mais tout à coup c'est plus la bête qu'il caresse, le bout de mes doigts plutôt, le poignet, la naissance de la ligne de poils sur mon avant-bras.  Je retire ma main.  Il balance une claque au chat pour le virer de la table pendant que personne ne regarde.

Je monte chercher mes clopes et l'huile solaire dans la chambre.  Je tire les volets du balcon pour éviter que la chaleur n'entre, j'allume une cigarette... Au moment où je vais sombrer dans le sommeil, j'entends une voix rigolarde:

-  Mais y'a qu'un page dans cette turne!  Il couche où ton pote?

Franck est au pied du lit, il a remis son maillot de corps à trous dont le frottement fait pointer ses tétons.  Comme je suis indulgent avec la jeunesse je décide de pas le gerber tout de suite.  Mais sans attendre la réponse il continue:

-  D'habitude les tantes je leur refais le portait, et elles raquent avant.

Un maniaque, ce mec! mais je dois rêver, parce que là, il se gratte les couilles, et un début de gaule, de la taille d'un bâton de dynamite, soulève la jambe gauche de son short.

-   Il en a une grosse comme ça, Gérard?
-   J'vois pas bien d'où je suis.
-   Regarde, ça m'empêche de marcher quand j'ai la quille.

Il tombe le short, son manche balance devant lui quand il approche.

-  T'es bourré, mec, les chiottes, c'est la porte à côté si tu veux te branler.
-  M'appelle pas mec, sale enculé!

Il s'est jeté à genoux sur ma poitrine, les poils de ses jambes sont durs comme du crin de porc.  Il me pousse son gland sous le nez, essaye avec rage de me faire desserrer les dents, j'ouvre la bouche, le piston me glisse au fond de la gorge pendant qu'il pousse un grognement de bête.  Ses poils ont une odeur de sueur aigre comme un gant de toilette mal séché.  Je le mords à la base du gland, il crie et me retourne une claque en se retirant.  Je sens la brûlure de ma joue qui rougit, je vérifie que j'ai toujours la mâchoire en place:

-  Allez, tire-toi j'ai pas le temps de jouer.

Je ramasse mes clopes, Franck me regarde, allumé, assis au bord du lit, la queue en l'air, frétillante.  Gérard m'appelle d'en bas, je vais à la fenêtre.  Il me crie de mettre les serviettes à sécher sur le balcon.  Franck se rapproche, à quatre pattes.  Il profite de ma position penchée sur la balustrade pour tirer sur mon short.  Les serviettes, heureusement forment un paravent flottant à hauteur de mon nombril.  La housse chaude de sa bouche empâtée par l'alcool aspire ma bite à moitié molle.  Il l'avale tout entière en me serrant les couilles. Il émet des bruits de succion goulue comme un bébé sur un biberon.  Je me sens durcir quand Gérard me demande de redescendre l'appareil-photo.  Le frein de ma bite frotte contre les dents cassées de Franck; j'ai peur qu'il m'écorche mais je ne peux pas m'en défaire.  La tête du petit loub est accrochée à mon entrejambe et pèse sur mon paquet.  Assis entre mes jambes écartées, Franck a renversé la bouteille d'huile solaire et trempe sa main droite dans la flaque.  J'essaye de l'écarter du genou, je chuchote "arrête!" Gérard demande impatiemment:

-  Qu'est-ce que tu dis?  Tu descends?

Deux doigts lubrifiés aux ongles rongés m'écartent l'anus et caressent en cercle l'entrée de mon rectum.  Je suis ferré par le cul, je ne m'en débarrasserai plus, le mieux serait de lui jouir le plus vite possible dans la bouche, mais il a ralenti la succion et me branle le cul avec son pouce.  Je me penche en avant, je tremble, mes convulsions épousent le rythme de sa pipe.

-  Ça ne va pas? demande Gérard.

Mon père à son tour lève les yeux vers le balcon.  Je dis que j'ai un coup dans l'aile à cause du pastaga.  Ma soeur demande:

-  Tu n'as pas vu Francky?

Francky se marre en me suçotant le bout du pieu. Et ce n'est certainement pas la bonne réponse à faire. Je décide que ça a assez duré, je crie que je descends dans cinq minutes, que j'ai mal au ventre.

-   Pas encore, balbutie l'agresseur.

Je me détache de Franck, il me balaye la cheville, je tombe.  Un peu groggy, je le sens ramper sur mon dos.  Pine au poing il cherche du bout du gland l'ouverture, glisse dans la raie huilée.  Il force l'entrée mais s'immobilise au fond le temps que je me détende.  Puis, en appui sur les paumes, comme s'il faisait des pompes, il me pistonne par à-coups.  Je m'écarte les fesses, je tends le cul vers lui.  Il glisse l'index, puis deux doigts dans le conduit, le long de sa pine.

-  Tu pourras lui dire à ton niqueur, que je t'ai bien sauté...

A l'instant où il prononce cette phrase, il jouit.  Il s'essuie la queue et les mains dans une chemise de Gérard, remet son short et descend. J'entends ma soeur, en bas, dans le jardin, qui demande où je suis, et la réponse de Franck, méprisant:

-  Il doit être en train de se taper une douce dans les gogues.





10.  Partie de pêche et cannes en l'air

De l'autre côté du lac, habitaient Robert et son fils Nicolas, qui avait mon âge.  Robert était le meilleur copain de mon père; quand j'étais petit, je l'appelais tonton.  Mon père et Nicolas aimaient la chasse, Robert et moi, on préférait la pêche.  L'été de mes dix-huit ans, Robert m'offrit une nouvelle canne et une paire de bottes.

Nous voilà partis au soleil levant, un matin vers quatre heures.  L'air est chaud, le café qu'a apporté Robert aussi.  Nous quittons nos pulls.  Autour, tout est désert, les rives s'estompent.  Nous préparons nos lignes.  La tête me tourne à mesure que le soleil monte.  Robert dit:

-  On est bien tous les deux ... T'as vachement grandi!

Il enlève sa chemise.  Ses épaules sont larges et bronzées, la peau épaisse, ridée comme un cuir d'animal.  Des touffes de poils grisonnants s'échappent de son maillot de corps sale.

- Encore une goutte de jus?  J'ai mis une bonne dose de gnaule dedans.

Je comprends pourquoi je transpire autant.  J'enlève mon fute kaki, je ne garde que mon maillot de bain et les bottes en caoutchouc.  Robert m'observe; ses yeux détaillent la rondeur du paquet dans mon maillot reprisé. Je rougis.

- Ça te gêne que je te regarde?  T'en faisais autant quand tu étais plus jeune et qu'on se baignait ensemble.

Il pose la main sur mon genou, caresse la fourrure, que j'ai épaisse à cet endroit.  Robert se déshabille.  Rien sous son pantalon; par contre dedans!.. j'en reste muet d'admiration et de terreur quand il commence à se branler en crachant dans ses mains comme s'il allait monter un mur.  Parce qu'il est maçon Robert, d'où le bronzage et la muscu, et les doigts calleux sur la peau tendre de son prépuce, qui raclent le bout en coeur de son gros gland violet.  Il tire sur l'élastique de mon maillot qui craque.  Je recule mais sa main velue aux ongles carrés me trait la bite comme un pis de vache.  Il se jette sur moi, bouche ouverte, me plaque au fond de la barque; ma tête cogne contre le banc.  Il me décalotte avec les dents, crache, puise de l'eau pour laver le fromage, puis la longue succion commence, insupportable pour le puceau que j'étais.  Je crie.

- On est trop loin pour qu'on t'entende.  Je ne vais pas te faire de mal, tu me connais depuis toujours. Ça se fait, entre copains.  Tu sais, ton père et moi, quand on était jeunes ...

C'était donc ça, les regards mystérieux, la complaisance de papa à se montrer nu devant moi, ses allusions à nos jeux innocents avec Nicolas.  Pendant que je réfléchis, Robert lèche le plastique de ma botte gauche, me retire l'autre.  Sa langue monte le long de ma cuisse, sa queue lourde frappe contre mon mollet.  Il me déguste lentement comme un cornet de glace, mes mains s'égarent dans sa crinière; il guide mes doigts vers le bout de ses tétons que je n'ose pas pincer.  Un flash de plaisir dissipe mon angoisse quand il m'aspire.  Je voudrais lui rendre tout de suite les ondes de plaisir qu'il provoque.  Je le pousse, il s'offre, sur le dos, jambes écartées.  Il lève son cul blanc et conduit ma main au trou.  Comme je n'ose pas, il s'enfonce lui-même deux doigts salivés et s'écarte l'anus pour que je profite de la vue.  Tout d'un coup, le jus monte de mes couilles; je ne contrôle plus rien.  Il se précipite pour ne pas perdre une goutte de plus, chaque succion m'arrache une giclée de sperme et un hurlement.

Puis je l'ai regardé se branler sur ma poitrine, et j'ai reçu une décharge trois fois plus abondante que la mienne, qui visait ma bouche.  Comme je ne desserrais pas les lèvres, il m'a forcé à répondre à un long baiser où se mêlaient les restes de son sperme qu'il ramassait sur mon menton à coups de langue.  J'ai avalé; ensuite j'ai été malade et j'ai dégueulé le café-calva, cassé en deux au bord de la barque.  Je suis resté longtemps couché entre ses bras, à jouer avec sa queue molle.  Vers deux heures on est rentré.

Le soir, tout le monde dînait chez Robert.  Nicolas avait l'air constipé et se tenait raide sur sa chaise comme s'il avait avalé un parapluie.  Pendant que je faisais du pied à Robert qui causait avec sa femme, je me demandais si Nicolas n'avait pas été le gibier de la partie de chasse de mon père.  Son air emprunté, quand il se leva de table, jambes arquées, démarche précautionneuse, laissait subsister peu de doutes.  Dès qu'il est monté se coucher, j'ai suivi.  Je lui demandai pourquoi il était aussi fatigué.  "C'est ton père".  Silence.  Il enleva son pantalon, pas le caleçon, et s'assit sur le lit avec difficulté.  Une grosse larme roula sur sa joue, et, en même temps, sa bite pointa par la fente du boxer.

-  Qu'est-ce qu'il a fait?
-  J'ai voulu en parler à mon père, et il a dit que si j'en recausais, il me flanquerait une trempe.
-  Montre alors.

Nicolas se retourne et baisse son caleçon.  L'image de son père tendant le cul vers moi passe devant mes yeux.  Quand Nicolas arrête de serrer les fesses, je vois les bords rosés de son anus endolori.  De la pointe de la langue je dépose ma salive sur les plis tuméfiés, il gémit au contact.

Je le lèche, il soupire.  Je me relève, je dégrafe ma ceinture, mon pantalon tombe.

- Montre-moi, vas-y, encule-moi si tu veux te venger!

Nicolas me bascule sur le lit, il laisse tomber de la salive entre mes fesses, me fouille la rondelle avec ses doigts.  La brûlure et la peur me font contracter le cul, je retiens ma respiration.  Le bout dur m'irrite sans trouver la bonne voie.  Je mens:

- Quand j'ai baisé ton père, c'est rentré sans effort!

Soudain inspiré, il plonge dans mon cul d'une traite, comme un poignard.  Je mords les draps quand il s'agite de façon désordonnée, sortant, cherchant, oubliant sa propre expérience.  Mon cul dilaté s'habitue à la rigidité de sa queue, mince et longue qui cogne au fond de mes tripes.  Je lui dis que je vais jouir sur ses draps.  Il tend un mouchoir et je lui décharge dans la main.

Quand je ressortis de la chambre, mon petit frère était dans le couloir:

-  J'ai tout entendu à travers la porte.  Je le dirai, je le dirai!

Je lui ai filé mon équipement de pêche pour qu'il la boucle, en lui promettant qu'il irait sur le lac avec Robert le lendemain.  Mais ce jour-là, et pendant deux ans encore, il s'est dégonflé.