Je reproduis ce texte tel que je l'ai trouvé sur un site auquel je collaborais il y a quelques années. C'était un peu le but de ce blog de textes d'ouvrir sur des récits dont je ne sois pas l'auteur, voire sur des traductions. De tout ce que j'ai lu depuis des années, ce texte reste le meilleur, pas un instant de faiblesse ou de niaiserie, la construction, soit-elle hasardeuse reste d'une puissance qui confine à la poésie, à mon sens un vrai chef-d’œuvre littéraire. Je ne sais pas qui est Joswig, je soupçonne évidemment derrière un grand auteur; qu'il se fasse connaître s'il faut retirer ses mots de ce blog. S'il n'a écrit que cela, c'est un auteur majeur qui s'ignore. Si le monde dans lequel nous vivons nous survit, je pense, que, quelque soit son auteur, ce texte occupera la première place du Lagarde et Michard de la littérature érotique, voire une place majeure dans celui du 21è siècle qui n'est pas encore prévu au programme ; quoiqu'il en soit, à inclure dans le Manuel d'Instruction du Soldat et du Légionnaire, histoire de lui apprendre le Français. Je l'ai juste vaguement remis en forme; il le méritait!
-Garde-à-vous!
Ce vendredi-là, ce n'était pas la joie. J’étais de garde pour le weekend. Me
faire chier pour surveiller une quinzaine de glandeurs qui peuvent pas rentrer
chez eux et des consignés. Et ma femme qui passerait la soirée du samedi à me
réconforter au téléphone... Putain de chierie, me réconforter, avec son blabla
sur les gosses, les ennuis de la semaine, le programme à la télé... Et moi, là,
assis dans mon bureau, les couilles gonflées à bloc d’avoir bandé durant une
heure de surf devant les photos de petits pédés sur le net.
— Oui, ma chérie, samedi prochain on ira acheter un nouveau lave-linge...
Promis!
Putain, à trente ans, j’attends autre chose que ça dans la vie! Nom d’un
chien, j’aimerais que ça bande!
Dans la semaine j’avais fait mettre au trou un bleu qui avait pas mal merdé
en manœuvres lors des tirs à balles réelles, au point de faillir me blesser en
manipulant son fusil. Je supporte pas ce gars. Depuis début avril qu’il est
arrivé, il joue l’asocial pour être réformé. Il parle pas. Je sens la combine.
Combien de fois j’ai eu envie de la cogner pour lui tirer trois mots autres que
“À vos ordres mon Lieutenant!” C’est le genre lopette, timide, apeuré dès qu’il
entre dans la chambre où sont une dizaine d’autres bleus. Il va toujours aux
chiottes ou aux douches quand il y a personne. C’est un apeuré de naissance.
Une fille, quoi? D’ailleurs, à le regarder, il a les traits fins, pas encore de
barbe, la peau claire d’un bébé, une gueule de môme pas torché. Son corps est
élancé, souple, quand il passe, on dirait un courant d’air. Il est pas
efféminé, non, mais y’a quelque chose qui fait pas viril chez lui. Il baisse
toujours les yeux, rampe le long des murs. Le soir, il reste assis des heures
en haut d’un escalier d’où personne peut le voir. Je me suis juré d’avoir sa
peau, enfin, je veux dire de savoir ce qu’il mijote: c’est pas avec moi qu’il
sera réformé, s’il me connaît pas, il aura vite compris.
Ce vendredi-là après onze heures du soir, je descendis faire un tour dans la
cour. Ennui mortel. Pas un rat. Rien. Seul. Je venais de passer près d’une
heure à chatter avec un pédé bien chaud en quête d’une cyber branlette. Ça
m’avait pas mal excité. Mais pas fait lâcher la purée.
Je rentrai dans le bâtiment et sans réfléchir je descendis au trou. Fallait
s’amuser un peu. J’allumai ma lampe-torche plutôt que les plafonniers. Je
tournai la clé de la porte de la cellule lentement en faisant un maximum de
bruit, l’ouvris et dirigeai ma lampe sur le bleu allongé sur son lit. Il
dormait. J’attrapai le lit par le pied et le secouai fortement dans un grand
bruit de ferraille.
— Debout! Debout bleubite de mes couilles!
Je fis voler la couverture par terre. Le gars était en caleçon.
— Où sont tes rangers?
— Là mon Lieutenant.
— Au trou, tu dois dormir avec tes rangers et chaussettes aux pieds.
— Oui, mon Lieutenant.
Déjà le prisonnier s’asseyait sur son lit pour enfiler et lacer ses pompes.
Je l’avais toujours vu obéir à tout... le seul truc, c’est qu’à part le minimum
obligatoire, il parlait pas aux gars de sa chambre ni a personne.
Je l’avais déjà vu plus ou moins désappé au détour du couloir qui mène aux
douches. Assez grand, mais pas autant que mon 1m88, mince mais musclé assez fin
par je ne sais quelle pratique sportive, il était totalement imberbe sur le
corps, les cuisses et les jambes... Pas un poil, ce qui était surprenant pour ses
vingt ans. Tête blonde, peau claire, il devait venir du nord. Moi aussi à son
âge je n’avais pas encore de la barbe, et même, depuis, j’ai dix ans de plus
que lui, je suis encore imberbe de corps, mais au moins je suis brun, mes
cuisses sont fermes, solides, pleines de muscles bandés par l’effort, plus
épaisses et plus viriles que ça.
Le bleubite se releva et prit le garde-à-vous:
— À vos ordres mon Lieutenant!
— Prends ta couverture et suis moi.
— Dans cette tenue, mon Lieutenant?
— Ferme ta gueule et suis moi.
En avril vers minuit l’air est doux... paraît-il.
Je me dirigeai vers l’arrière des cuisines. Arrivé là, je le fis mettre
contre le mur pas trop loin d’un réverbère histoire d’y voir et je m’approchai
très près de lui en le regardant bien dans les yeux, presque nez contre nez.
— Garde-à-vous!
Son corps se raidit immédiatement pour prendre la pose.
— Enlève tes rangers.
— À vos ordres mon Lieutenant!
— Et cesse de rabâcher toujours la même chose. Si tu sais pas dire
aut’chose, tu fermes ta gueule... tu fermes ta gueule et tu obéis.
Et je lui crachai en plein visage. Il ne broncha pas, ne s’essuya pas d’un
revers de main, s’agenouillant docilement pour enlever ses pompes.
Je fis quelques pas de côté pour attraper un tuyau d’arrosage qui sert à
rincer les grands plats de la cantine et ouvris le robinet. Le bleu-bite avait
instinctivement repris son garde-à-vous devant le mur. L’eau était assez
froide. Je réglai le débit à la force maximale et d’un coup braquai le jet
puissant sur la poitrine du bleu-bite, descendant immédiatement à l’endroit du
sexe pour bien le lui faire sentir, là et sur les couilles.
— Tourne-toi et penche-toi en avant.
Le jet s’amusa en plusieurs allers et retours dans la fente des fesses.
— C’est bon? demandai-je.
L’enfant de pute ne répondit pas.
— À 4 pattes bâtard!
Il se mit à quatre pattes aussitôt.
— T’as pas de langue mais t’as la trouille, tu obéis à tout et n’importe
quoi... Debout! Enlève moi ce caleçon de merde, et vite!
Il se tourna face au mur...
— Face à moi connard! Ton cul, tu me le montreras plus tard.
Déjà il s’était remis face à moi, déjà son caleçon passait les chevilles et
tombait par terre.
— Garde-à-vous!
À deux mètres de distance, le jet s’écrasa sur le bas-ventre, le sexe, les
couilles.
— À genoux!... Debout!... À genoux!... Debout!
Chaque fois qu’il s’agenouillait, le jet frappait son visage, chaque fois
qu’il se relevait, il pointait l’entre-jambe.
— Tourne-toi.
Je visai entre les épaules, descendis lentement le long de la colonne vertébrale...
— Penche-toi en avant!
... m’inscrustai dans la raie des fesses en m’approchant d’assez près.
— C’est bon, hein?
— Mon Lieutenant, j’ai envie de pisser...
J’arrêtai le jet.
— À genoux.
L’eau par terre avait fait une flaque de boue assez grasse. Il tomba à
genoux là-dedans. Je débouclai ma ceinture et ouvris la braguette de mon
treillis.
— Couche-toi sur le dos...
Il obéit, se couchant de tout son long dans la boue, les bras le long du
corps. Son sexe était ridiculement petit, comme au sortir de la piscine et ses
couilles étaient compactées en une petite boule très serrée.
— Vas-y mon gars, j’ai jamais empêché quelqu’un de pisser. J’espère
simplement que c’est pour une bonne et vraie envie que tu m’as fait arrêter ton
décrassage.
Ses yeux me fixaient intensément, ne lâchaient pas prise sous mon regard en
lame de couteau. L’heure était au défi, entre lui et moi.
— Objectif à atteindre: ta gueule. Sinon, c’est du bleuf ton envie de
pisser. Compris?
Il prit sa petite queue ramollie entre deux doigts et la dirigea vers son
ventre. Il me regardait droit dans les yeux, muet, étalé dans son bain de boue.
Un jet de pisse bouillonnante éclata sur son ventre, prit aussitôt de la
vigueur et de la force, atteignit les pectoraux, s’amplifia encore, puissant et
dru, bruyant comme une source jaillissante, baptisa le menton et arrosa
copieusement le visage, les lèvres, les joues, les yeux et le front jusqu’aux
cheveux.
Je m’approchai alors de cet amas de boue, sur le côté du corps. Le regard du
bleu-bite resta accroché droit devant lui. Je posai un pied boueux sur la
poitrine en l'écrasant sans forcer. La pisse glissa sur le cuir de ma rangers
mais ne dévia pas la direction de son jet. Puis, continuant à marcher le long
du corps, à hauteur de l'oreille, je claquai mes semelles dans la flaque. Des
tâches de boue giclèrent et vinrent s'écraser sur les épaules et les lèvres.
Parvenu derrière la tête, je m'arrêtai, calai mes rangers à peu de distance de
chaque côté du crâne et soulageai soudain toutes les envies de pisser que j’ai
jamais pu avoir durant toutes mes nuits de garde depuis treize ans de service
sur cette gueule muette et figée.
— Ouvre la bouche!
Je pissais dans cette gueule
ouverte. Ça bouillonnait avec un bruit de chute d’eau dans une caverne. Ça
dégoulinait des lèvres, ça coulait de chaque côté du menton et du cou. Il avait
fermé les yeux. Il se mit à tousser...
— Avale! tu t’étrangleras pas.
J’entendis le flot de pisse passer
dans la gorge débondée. Je pissais toutes les marées du monde, ça devait aussi
lui sortir par le nez mais il ne bronchait pas, les bras bien droit collés au
corps et les jambes serrées, l’écartement des pieds réglé à 45°... au
garde-à-vous même couché dans la boue. Du fond de ma bite à la puissance de
sortie du jet on me tirait des litres et des litres d’un brûlant et délicieux
soulagement... Qui n’a jamais après des heures libéré une envie de pisser si
longtemps retenue ne peut pas comprendre cette jouissive décontraction.
Pour me finir, j’arrosai le trou de
chaque paupière, et en me rebraguettant trouvai sous ma langue deux crachats à
balancer dans la gueule restée ouverte juste sous moi.
— Ferme-la!
Son obéissance était-elle motivée
par la peur? Parfaite, au doigt et à l’œil. Depuis son incorporation, il
n’avait pas fait un pet de travers, sauf sa mauvaise manipulation lors du
chargement du fusil pendant les jours de manœuvres qui avait bien failli me
coûter trois semaines d’hosto. Son sexe ne montrait aucun signe d’excitation,
pas un frémissement, rien, muet comme cette sale caboche de réfractaire.
Sûrement pas un de ces petits pédés. Au doigt et à l’œil! j’aurais gueulé:
rampe, il aurait rampé dans la merde; à quatre pattes et bouffe, il aurait
bouffé la gadoue à pleines mains, cul en l’air et trouillomètre à zéro.
— Va t’essuyer le dos et les fesses
contre le mur et ensuite remet tes rangeos.
Il se leva, alla se coller dos au
mur et se frotta contre le béton râpeux. Au doigt et à l’œil... et tout aussi
attentionné dans sa tâche. Il décapa ses épaules en bombant le dos et en
faisant des petits cercles, vira côté gauche puis côté droit pour nettoyer ses
flancs, se pencha pour décrotter ses fesses au mieux qu’il put faire, les
écartant même avec ses mains, le tout en se pressant fort bien sur les grains
de béton et pour le plaisir de ma lampe-torche qui suivait ces tortillements de
croupe et des reins.
Pas pédé pour un sous le mec, mais
beau gosse, bien balancé et pas mal ficelé par un bon jeu de muscles finement
dessinés, ventre plat dur et lisse, abdos de nageur, poils courts et bas au
pubis, taille étroite, joli cul bombé sous des reins bien cambrés.. un chouette
mouvement d’ensemble...
— Rangeos!
Il bondit en avant pour les
ramasser. D’un coup de pied bien jugé je les envoyai valser à un mètre de là
juste comme il allait prendre la première. Courbé, il les suivit docilement,
m’offrant comme je l’avais prévu le spectacle de son arrière-train. Dans le
faisceau de ma lampe je vis son dos éraflé, et le temps qu’il enfile ses
pompes, je matais la fente de son cul et son petit trou bien exposé. Vraiment
pas pédé! Une allumette n’y passerait pas. Il rompit le charme en
s’agenouillant pour nouer les lacets et fermer les boucles. Sa peau frissonnait
dans l’air de la nuit.
— N’oublie par ta couverture.
Je partis vers la cour principale en
évitant le poste de garde... vite rattrapé par le bleu aux fesses et au dos
salement griffés par le dur crin du béton. Il commençait à ressembler à quelque
chose, mon gars, et ce n’était que le début du week-end.
J’ouvris l’intendance et lui fis
prendre un sac à dos. Depuis la séance de pisse, son regard me fuyait en étant
toujours tourné vers le sol.
— Tu m’as dégueulassé les pompes...
couverture, astiquage... que ça brille.
Il s’agenouilla et frotta.
— Tu finiras par parler, que ça te
plaise ou non fils de pute et d’enculé... Les festivités commencent à peine.
T’as deux jours pour piger ça. Deux jours. Allez frotte! Où alors tu passeras
de sales moments jusqu’à la fin de tes classes. Je peux faire de toi un bon
soldat... ou un enculé, c’est au choix. Mais quoi qu’il en soit tu parleras.
T’es obéissant, t’es bon tireur... reste à voir si t’as du cran et de
l’endurance... Je pourrais faire de toi un bon soldat. T’as tes chances.
Remarque, côté cul aussi t’as tes chances... Moi aussi je suis bon tireur...
face à un beau p’tit cul comme le tien... une belle cible à mettre en plein
dans le mille... et si je fais pas de toi un soldat, je veux te voir ramper à
mes pieds, je veux t’entendre me dire: «Oui mon Lieutenant, encore, enculez-moi
encore... j’aime votre grosse queue.»
D’un coup du pied sur l’épaule je le
fis tomber sur le cul dos au mur et je plaquai ma semelle pleine de boue sur
son menton et ses lèvres.
— Lèche!
Il resta pétrifié.
— Lèche!
Il ne bougeait pas, les yeux fixés
par terre. J’appuyai ma rangers un peu plus fortement, touchant cette fois le
nez avec le bout.
— Regarde-moi connard!
Son regard se leva aussitôt vers
moi. Je lui décrochai un mollard juste entre les deux yeux.
— Lèche!
Il me fixait d’un air hébété. Mon
pied sur sa gueule maintenait sa tête coincée contre le mur. Je lui crachai
dessus encore une fois ou deux en visant les yeux et tout en forçant avec ma
rangers, écrasant cette fois le nez.
— Lèche, lèche... ou parle!
Instantanément, je relâchai la pression
pour le laisser choisir. Il me dévisageait. Sa bouche s’ouvrit... J’écartai un
peu plus mon pied de quelques centimètres pour libérer ses lèvres... Il avança
le visage pour se libérer de l’écrasement du mur, ses yeux toujours plantés
dans les miens... et je vis apparaître le bout de sa langue qui commença à
lécher la semelle.
— Saleté de bâtard!
Je reculai ma rangers, son visage
s’avança. Je la déviai à gauche, sa tête suivit à gauche, j’allai à droite, il
suivit à droite.
— Fils de pute!
D’un coup j’écartai mon pied d’un
bon mètre: il se dressa sur mes mains et s’avança à quatre pattes pour la
suivre... la langue collée comme une ventouse à l’astiquage.
— Putain de chienne!
Y'avait pas à chier dans la colle.
Ni à couper les cheveux en quatre. J’avais une putain d’érection! Une putain de
trique gonflée plein régime à en péter tous les culs de la bleusaille de ma
section l’un après l’autre! Une gaule du tonnerre et de tous les diables à le
voir à quatre pattes suivre et lécher ma rangeos... Putain d’enculé! Mes doigts
serraient ma bite sous mon treillis au point de l’arracher, et je continuais à
balader le bâtard dans la pièce. Il astiquait, la langue bien pendante,
bouffant la boue et la merde accumulées dans les crans. Son cul se dandinait...
— Enculé par ton père!
Ma boucle de ceinture sauta vite
fait bien fait... le zip de la braguette descendit sans même avoir le temps de
s’en rendre compte.
— Enculé par tes frères!
Ma bite bondit hors de mon slip,
prête à servir.
— Regarde le morceau!
J’attrapai le chien par la tête et
le relevai à mi-hauteur tout en faisant un pas en avant. Avec mon autre main je
dirigeai mon gland sur ses lèvres, prêt à forcer l’endroit. Le bleu-bite
louchait dessus d’un air complètement hagard.
— C’est du gros et du long à te
casser le cul.
Je battis de plusieurs allers
retours de mon bel instrument chaque joue.
—... et crois-moi, c’est de
l’endurant au boulot! T’en auras plein ton cul et pour un sacré bout de temps.
Le chien était toujours sans
réaction, fixant droit devant lui les poils de mon pubis.
— Pendant ce temps, tu vas te
branler le cul comme une petite garce.
Et d’un coup je forçai le barrage
des dents et plantai ma 22 par 6 dans cette bouche que j’espérais profonde.
— Au travail feignasse!
Mais il se mit à tousser comme un
qui va crever. Je sortis de sa bouche et lui envoyai une torgnole dans la
gueule. Il valdingua par terre.
— T’es bon à quoi, sale connard?
J’attrapai une chaise et m’assit en
face de lui. Il se frottait la joue tout en la massant avec lenteur et en
regardant par terre.
— Viens ici.
Tout en le regardant, je m’astiquais
tranquillement la queue, les cuisses écartées.
— Viens ici, j’ai dit, donc c’est un
ordre!
Il se releva, se mit debout...
— À 4 pattes entre mes cuisses...
Il replongea sur le sol.
—... et tu me pompes à fond, j’ai
dit!
Il arriva, tête baissée, se cala
entre mes cuisses. Je n’eus pas besoin de lui imposer ma main sur la nuque. Son
visage se releva sur ma bite, sa bouche s’ouvrit et sa langue chaude et humide
lécha mon gland... D’elle même elle s’enhardit en descendant peu à peu autour
de la tige. Les lèvres s’entrouvrirent un peu plus, charnues, et un peu plus
encore, chaudes, humides et douces.
Question pompage, le puceau avait
des leçons à prendre, mais cinq minutes plus tard je lâchai mes giclées de
foutre au fond de sa gorge.
Pour clore cette première nuit de
garde, dans le noir je l’emmenai au terrain d’entraînement. Je lui fis ramasser
dix kilos de grosses pierres, les lui fit mettre dans le sac à dos et, une fois
le sac sur le dos, lui donnai l’ordre de parcourir dix tours de terrain au pas
de course sans s’arrêter. C’est dur le métier!
Ensuite, sa couverture sous le bras,
je le conduisis à l’endroit où il devait passer sa nuit de bâtard à ma
disposition. Une cellule spéciale dans les caves d’un entrepôt isolé et
désaffecté depuis un bout de temps. Dans le faisceau de ma lampe-torche, il
trouva sur le sol de terre battue au milieu de quelques détritus et papiers
sales qui avaient dû servir à en torcher plus d’un, une vieille paillasse puant
la pisse.
— Tu dormiras ici. Donne-moi tes
poignets.
En deux clics bien fermes il eut les
poignets menottés.
— Genoux à terre, gueule ouverte.
J’avais à nouveau envie.
— Tiens cette casserole sur tes
cuisses.
Je sortis ma queue et lui pissai
dessus.
— Va te coucher. Dans la casserole,
c’est pour si t’as soif.
Il se dirigea vers la paillasse, s’y
allongea et tira avec difficulté sa couverture sur lui à cause de l'entrave des
menottes. J’avais déjà passé la porte et je tournais lentement en faisant un
maximum de bruit la clé dans la serrure de la porte de la cave.
II
Levé vers 6 heures ce samedi, après mon café et 20 pompes claquées faites à
poil devant la fenêtre ouverte (été comme hiver), je nouai ma serviette sur mes
hanches et sortis de la chambre. Quasiment seul dans la caserne durant ces
weekend-là, c’est un rituel, je vais faire ma toilette dans les douches
communes de la bleusaille. Je marche dans les couloirs pieds nus, m’étire,
écoute les ronflements derrière les portes. Parfois, je croise un soldat en
slip, pieds nus lui aussi, l’air endormi.
— Bonjour mon Lieutenant.
La boule des couilles et la bite molle se balancent au rythme des pas dans
la poche du slip où une tâche humide montre que le jeunot revient d’aller
pisser. D’un coup d’œil rapide, en croisant le gars, je mate aussi son cul,
jugeant de la fermeté et du rebondi. Ainsi, au hasard des occasions, je prends
des repères sur l’anatomie de chaque recrue, faisant un choix... pour le cas
où. Souvent, de si bon matin, face à une belle paire de fesses, je regrette de
n’avoir pas à la main ma badine de bouleau...
— Bonjour mon Lieutenant.
Et je répondrai à ce salut informel et sympathique par un non moins
sympathique petit coup de trique sur le cul...
— Merci, mon Lieutenant!
... mais nous ne vivons pas dans un monde idéal... peuplé de maîtres et de
jeunes esclaves dévoués...
La salle des douches est déserte neuf fois sur dix. Ça y pue le sperme en
permanence. C’est du moins ce que je crois. Une odeur de crasse et de propre en
même temps, des odeurs de chaussettes sales et de savon bon marché, des relents
de tabac et de sueur, des odeurs de corps chauds dénudés, des haleines de
dentifrice mentholé, des odeurs de queues fromageuses et de giclées sur les carrelages,
des odeurs de jeunes mâles et de branlettes à la dizaine.
Je posai ma serviette sur un lavabo et tirai de l’eau très chaude pour me
raser. Désert, neuf fois sur dix.
Un bidasse de la section qui entrerait à ce moment-là verrait son lieutenant
à poil devant un lavabo. Avec un peu de bol, il le trouverait en train de
s’astiquer la queue au savon en insistant bien sur le gland.
— Bonjour soldat.
— Heu...!
— Ne te gêne pas pour moi, fais comme chez toi.
Il enfle sous ma poignée savonneuse, et toute la bite gonfle et grossit.
J’aime bien ma queue. J’en suis fier. Même au repos elle impressionne, comme
impressionne mon regard bleu que je sais rendre tranchant comme de l’acier.
— Vas-y, je te dis. Fais comme chez toi.
Je suis grand, élancé comme un beau patineur sur la piste, sculpté dans la
force et la grâce de mes trente ans, cul rond saillant bien tendu, épaules
dégagées, cuisses longues, fermes et imberbes, abdos de fer et muscles
pectoraux bien développés par une gymnastique bien raisonnée. Caractère rigide
ne supportant pas le mou, le flasque et le dégonflé.
Mate-moi jeune bidasse, fais tes classes, mate à pleins yeux quand je
m’astique devant toi. Il me faut deux mains pour la branler sur ses vingt-deux
centimètres. Regarde comme elle est belle! Raide et droite, gros gland plein de
sang et de feu! Le militaire à poil reste un militaire, même quand il se rase
et se nettoie la queue. Il domine son entourage et sa vie; fier et viril, il
aime la force et le courage, c’est un combattant et la troupe lui obéit, il
monte en ligne avec ses hommes, les encourage, pas d’obstacle ni de dangers
qui lui résistent, c’est un guerrier, un homme de feu et de sang, un guerrier
franc qui chante au son de la trompette et qui ne connaît pour tout repos que la
baise et encore la baise... Dans son sommeil, rangers aux pieds et treillis sur
le cul, il dort sur ses muscles tendus, toujours prêt à bondir... Oui, jeune
soldat, un guerrier et un baiseur.
— À vos ordres mon lieutenant!
Revenu à ma chambre, j’enfilai short, tennis, t-shirt, ramassai ma badine
près de la porte et partis faire mon cross matinal dans la fraîcheur humide des
bois. C’est l’habitude depuis que je suis dans l’armée (engagé à dix-sept ans
et demi), dix kilomètres de ravins et des collines tous les matins. Rien de tel
pour garder la forme et les idées claires.
Au retour, je passai par l’entrepôt désaffecté. Je descendis l’escalier qui
mène à la geôle de mon prisonnier en tapant une vieille boîte rouillée contre
les murs. Je fis tourner la clé mais n’ouvris pas la porte. Je fis silence une
bonne minute et gueulai soudain:
— Garde... à vous!
— Soldat Paroli! À vos ordres mon Lieutenant!
J’enlevai la clé et remontai à l’air libre en sautant les marches quatre à
quatre. Je rejoignis ma chambre au petit trot et pris une bonne douche à l’eau
glacée.
Quarante-sept minutes plus tard, treillis propre bien ajusté, ni serré ni
ample, la taille ceinturée juste assez pour faire ressortir le fessier, la
rangers très brillante, viril dans le moindre détail, je redescendais dans les
caves.
J’ouvris la porte et un filet de lumière entra dans la pièce en même temps
que moi. Le prisonnier était au garde-à-vous au pied de la paillasse... pas
vraiment réglementaire, le garde-à-vous, à cause des menottes.
— Bonjour mon Lieutenant.
Ses mains l’une sur l’autre faisaient une coquille devant le sexe. Je fis
mon inspection. Des croûtes de boue séchée maculaient certains endroits du dos
et les jambes. Le corps tout entier puait la pisse à plein nez. Du bout de ma
badine sur l’arrière du crâne j’enlevai des restes de boue, descendis sur les
épaules, les reins, les fesses. Je la glissai entre les cuisses, sous les
testicules, frappai légèrement quelques petits coups sur la coquille des mains
pour indiquer qu’elles me gênaient et, une fois qu’il les eut relevées sur sa
poitrine, soulevai la queue pendante et flasque.
— La trique du matin est assez molle mon gars. Les mecs ça bandent le matin
au saut du lit.
Dans la casserole par terre près de la tête de la paillasse il n’y avait
plus une goutte de liquide.
— Repos.
Je libérai les poignets.
— Garde-à-vous!
Pareil à lui même, instantanément il fit claquer la paume de ses mains sur
ses cuisses... les doigts sur la couture du pantalon... si on peut dire, vu
qu’il était à poil.
— Je t’ai apporté ton petit-déjeuner.
— Merci mon Lieutenant.
— Plutôt bavard, ce matin! Tu commencerais donc à réfléchir à mes
propositions d’instruction?
— Je ne sais pas mon Lieutenant.
— Si c’est pour dire une telle connerie, c’est pas la peine de reprendre
goût à la parole. J’ai laissé par terre à l’entrée une gamelle. Va la
chercher...
Il y allait déjà...
— On écoute avant d’obéir nom d’un chien! mais qu’est-ce t’as dans la
caboche?
Je fis siffler ma badine dans l’air.
— On écoute tout de ce que j’ai à dire, ensuite on exécute à la lettre.
Courbe-toi, mains aux chevilles.
Je tripotai les fesses, pinçai la peau en y marquant mes ongles, malaxai
bien l’ensemble pour chauffer cette écorce de chair puis frappai quinze coups
de badine souple et fine de façon progressive et irrégulière, c’est à dire de
pas trop fort à plus fort et en ménageant des temps d’attente plus ou moins
long entre chaque coup. Je n’entendis pas un seul gémissement.
— J’ai laissé par terre à l’entrée une gamelle. Va la chercher à 4 pattes,
comme un chien que tu es, tu la ramasses et la ramènes entre tes dents.
À la lettre!
Il partit chercher son os, cul en l’air et cuisses écartées. Il se pencha à
la force des bras pour le prendre dans sa gueule, fit demi-tour en s’entrechoquant
les genoux et revint pour le déposer à mes pieds (ce que je n’avais pas
spécifié), ne bougeant plus, attendant la suite.
— À genoux devant la gamelle.
Il se releva et à ma surprise, je vis qu’il bandouillait.
— Eh! mais la v’la la trique du matin, encore un peu timide mais la v’la qui
vient, juste un peu de retard à l’allumage. Trique du matin ou excès de zèle du
bon chien qui devance mes désirs? T’es peut-être bien en train de choisir. Mais
quoiqu’il en soit, si veux être soldat, c’est une bonne vraie trique du matin
qu’il faut avoir, mais si tu choisis au contraire d’être bâtard, faudra aussi
l’avoir bien raide, et à la demande par dessus le marché. Mais j’y pense,
puisqu’on parle du matin des hommes, des vrais, t’as pas envie de pisser? Les hommes
le matin, ils bandent et ils ont envie de pisser. C’est un doux mélange qui
monte du fond de la queue, qui prend tout le conduit, et pour un peu que tu te
tires une branlette, au moment de jouir, tu sais jamais si c’est du foutre ou
de la bière qui tu vas voir jaillir. Gamelle! Ensuite tu mélanges avec tes
doigts, le petit-déjeuner de monsieur sera servi.
À la lettre! Putain de chien!
Il prit sa bite entre le pouce et l’index et la dirigea vers la gamelle.
— J’ai pas dit avec les mains. Rapproche-toi s’il faut. Je ne veux pas voir
une goutte à côté, sinon tu lécheras la terre où c’est tombé. Bras au corps.
Corps bien droit. Regard droit devant. Prends tes repères et... Exécution!
Il se rapprocha pour être bien en place, se figea dans une sorte de garde-à-vous
aux allures cul-de-jatte et sans attendre pissa dans la gamelle de son
petit-déjeuner, sans voir où ça tombait.
C’est tombé bien au centre, porté par une bonne pression, dans un bruit
feutré de poudre qu’on arrose. Le liquide chaud a roulé vers les bords, s’y
répandant avant d’être absorbé. Dès qu’il eut fini, il mélangea le tout avec
deux doigts.
— On ne passe pas à table avec les mains sales. Suce tes doigts pour les
laver. Dommage, ça refroidit vite ce genre de plat.
À la lettre!
Je vins derrière lui.
— Mains dans le dos.
Je lui passai les menottes.
— Bon appétit!
Arrivé à la porte, avant de sortir de la cave, je me retournai. Il était à
genoux, tête plongée dans la gamelle jusqu’aux oreilles, les fesses et le cul
en pleine exposition face à moi. Je revins derrière lui et plaquai le bout
avant de ma rangers sur le petit trou rose où ne serait pas entré une
allumette.
— Enculé par ton père et par tes frères! Je vais te péter le bouchon.
J’agaçai en la massant fermement cette pastille offerte au centre de sa
fente imberbe largement ouverte. Il ne se rendait compte de rien: affamé, il
bouffait sa purée à la pisse tiède. Je m’écartai un peu et me penchai pour
palper sommairement d’une main rude les deux globes de cette chair fendue. Sommaire
et rude... Je levai mon bras dans l’air... et cinglai ce fessier d’une bonne
volée de coups de badine.
— Tu verras, je t’apprendrai à dire merci.
III-
La matinée ne fut pas folichonne.
Georg refaisait mon lit dans la chambre quand je rentrai de la cave. Ce garçon,
c’est l’exactitude même. Il arrive à neuf heures tapantes lorsque je suis de
garde. Il s’est engagé il y a un an et ne fait pas partie de ma section. Il est
serviable et pausé, calme. J’ai vu immédiatement en lui les qualités
nécessaires au bon soldat qu’il me faut. Je l’ai observé pendant deux mois, de
loin. Sauf qu’un jour, un après-midi, je suis tombé sur lui, nez à nez
pourrait-on dire, en le surprenant derrière un CV-9030 en situation...
particulière avec un grenadier.
Georg ôta mes rangers et, assis par
terre face à moi, me fit un massage des pieds. Vous voyez, rien de précisément
folichon pour un samedi matin dans la vie d’un officier de garde.
— Votre femme a téléphoné, mon
Lieutenant.
— Et elle rappellera ce soir entre
dix et onze heures?
— Oui mon Lieutenant, c’est tout à
fait exact, entre vingt-deux et vingt-trois heures.
— Vas-y Georg, donne libre cours à
ton exact vocabulaire, je suis d’excellente humeur aujourd’hui. Au fait, il
faut téléphoner à Nordique. Dis lui: «opération couvre-feu».
— Tout de suite mon Lieutenant.
— Ensuite, tu iras en mission. Nom
de code: «bouffarde».
— À vos ordres mon Lieutenant.
Il savait ce que cela voulait dire.
Ce samedi soir: soirée chez son lieutenant. Il préparerait les réjouissances,
servirait le repas, s’occuperait des vins et du champagne (je n’aurais plus
qu’à faire péter le bouchon). Quant à la mission, il allait recevoir un ordre,
l’exécuterait sur le champ et viendrait immédiatement après m’en faire le
récit. Car moi aussi, j’aime bien qu’on me raconte des histoires.
Depuis que je l’ai surpris derrière
ce CV-9030 en train de sucer le grenadier Blackmore, Georg m’appartient. Je le
possède. J’avais immédiatement jugé à son visage et ses mains du plaisir
avilissant qu’il ressentait à tailler cette pipe, à genoux, bras ballants, même
pas débraguetté, même pas occupé à se toucher lui-même... la bouche bruyante
d'un trop plein de salive, le nez enfoncé dans les poils pubiens du grenadier,
un grand gars baraqué, noir de gueule et de queue, connu pour ne jamais
rigoler. Blackmore tenait fermement son pompeur par la nuque et faisait aller
et venir la bouche sur sa bite avec rage et en gueulant vers le ciel des
"Putain de salope!", des "Pompe! Pompe! Vas-y!" Je ne
savais depuis combien de temps ils étaient là mais Blackmore avait dû voir
passer le soldat, ou peut-être était-il occupé à se tirer une branlette en solo
contre les chenilles du CV-9030 et, passant par là et le voyant faire, Georg
s’était approché et agenouillé le plus simplement du monde pour rendre service
au tireur de grenade (c’est cette deuxième hypothèse que me confirma plus tard
Georg).
J’étais donc à peine sur les lieux
que Blackmore larguait son foutre dans la gueule du pompeur. Dois-je vous dire
que j’avais la bite bien serrée dans mon slip? Blackmore soudain me vit avec
mes deux galons, mais déjà mon doigt sur mes lèvres lui disait de se taire,
tandis que m’approchant d’eux dans le dos du soldat mon autre main ouvrait ma
braguette et sortait ma queue, prête à servir. Blackmore n’avait même pas
encore débouché que j’étais bite contre tête, bite à la bouche du pompeur. Du
sperme chaud coulait du joint que faisaient les lèvres autour de celle du
grenadier. Il déboucha lentement, tandis que ma main relayait son autorité sur
le crâne du suceur pour le rediriger. Un gland remplaçant l’autre, je
m’enfonçai entre les lèvres juteuses. Et comme pour Blackmore, le bâtard lécha
jusqu’à la dernière goutte.
Mes cours furent rapides et précis,
mon travail fut excellent et l’avilissement de Georg fut une totale réussite.
Digne à la ville, il a très vite compris l’homme à coups de trique que j’étais.
Racé, de bonne éducation, il est mon très obéissant serviteur. Chaque fois que
je suis retenu en caserne pour le week-end, il sait qu’il doit arriver à neuf
heures tapantes le samedi matin et rester à ma totale disposition jusqu’au
dimanche soir. Totale disposition, pour une totale et parfaite obéissance. Il
se tient à sa place, avec distance et élégance. J’ordonne: il obéit. Il est mon
ordonnance; oui, une réussite totale.
— Opération «bouffarde» terminée mon
Lieutenant.
— Je t'écoute.
— Ma dernière éjaculation date d’il
y a vingt-sept jours, mon Lieutenant, comme vous le savez par la lecture de mon
rapport qui a immédiatement suivi l’acte qui vous m’aviez autorisé à
l’occasion...
— Oui. Vingt-sept jours. Aux faits.
— J’ai exécuté cette mission dans
l’esprit de totale et parfaite obéissance que j’ai juré...
— Aux faits!
— À vos ordres mon Lieutenant. Je me
suis rendu à l’entrepôt désaffecté. Arrivé en haut de l’escalier qui descend
aux caves, j’ai jeté une dizaine de boîtes métalliques dans les marches, ce qui
a produit un boucan d’enfer. Puis je suis descendu jusqu’à la première cave,
celle qui est en face de l’escalier. Grâce à votre clé - que j’ai remise en
place dès mon retour mon Lieutenant...
—... Je n’en doute pas. Continue!
— J’ai ouvert la porte et j’ai vu un
garçon planté au garde-à-vous au pied d’une paillasse. J’ai braqué ma lampe sur
lui et je me suis approché. Ce garçon avait les bras retenus dans le dos par
des menottes aux poignets, mon Lieutenant. Il est dans un état de saleté
abominable que je n’ai jamais connu mon Lieutenant.
— Grâce au ciel.
— Grâce à vous mon Lieutenant. Et je
vous en remercie chaque jour depuis...
— Depuis que je prends ton cul comme
bon me semble, plié-cassé sur le coin du lit, ventre à terre ou en levrette; je
sais Georg...
— Mon corps vous appartient mon
Lieutenant.
— Mais continue!
— Il sent l’urine à plein nez...
— C’est un réfractaire, et tout ce
qui lui arrive est mérité, juste et mérité.
— Oui mon Lieutenant. Vous êtes
juste mon Lieutenant, juste et loyal.
— Et il n’a encore rien vu de ce qui
l’attend s’il ne fait pas le bon choix avant ce soir.
— Je me suis totalement déshabillé.
Mais lentement, selon vos bonnes instructions mon Lieutenant. Mon Lieutenant,
j’ai oublié de signaler le moment de mon érection, elle s’est produite lorsque
j’ai vu le garçon nu dans la pénombre mon Lieutenant. Une fois à poil complet,
j’ai commencé à me masturber à trois mètres de lui. Puis très vite je me suis
mis à marcher vers lui en le regardant dans les yeux et tout en continuant à me
masturber. Arrivé à lui, j’ai posé mes mains sur ses épaules et l’ai forcé à se
baisser. J’ai repris mon sexe en main et l’ai dirigé vers sa bouche. Il l’a
ouverte dès que mon gland a touché ses lèvres. Je me suis fait sucer et j’ai
déchargé mon sperme dans sa bouche. Je me suis rincé avec l’eau de la bouteille
que j’avais emportée. J’ai remis ma tenue et je suis parti. Mon Lieutenant, j’ai
obéi à la lettre à toutes vos consignes. Je rapporte les détails que vous
m’avez demandés: je n’ai pas dit un mot durant la séance; mon émission de sperme
a été longue et très abondante; le garçon a eu une érection réelle et
conséquente quand je me masturbais à trois mètres de lui; je ne me suis pas
occupé de cette érection; il n’a rien recraché de mon sperme, il a tout avalé;
il n’a pas demandé à vous voir ou à vous parler; j’ai pris soin d’emporter avec
moi la bouteille d’eau et j’ai bien verrouillé la porte en quittant les lieux.
Je le disais: un samedi matin pas
vraiment folichon.
Georg est un garçon trop bien.
Consciencieux, attentif, minutieux sans jamais être lent. D’une propreté, d’une
tenue irréprochable. Il se souvient de tout; toute mon instruction, règle ses
gestes et sa pensée. Rien d’inutile. Jamais une erreur. Respectueux des formes
et du détail. Tout est carré. Bien fait, bien dit. Impec. À l’image des longs
garde-à-vous que je lui fais encore prendre parfois, où rien ne dépasse, ne bouge,
sauf son érection si la position est présentée après un désappage en règle. Pas
une faute. Tout est fait comme le pli des chemises qu’il me repasse: droit,
impeccable, net. Et sans excès. Naturellement retenu. Gracieux. Ni courbette ni
sécheresse. L’idéal: déférence, vénération. Rien à redire, plus de déculottage
servile et humiliant à lui faire subir, de coups de badine à frapper pour
corriger une défaillance, un geste déplacé, une supercherie, un avachissement
dans un canapé. Rien, pas une mollesse, chaque muscle répond à l’appel comme
répond instinctivement son entière et fidèle soumission. Tout est carré, CARRÉ.
Il a reçu; maintenant il rend, donne la récompense, remercie. Tout est parfait,
parfait; tout est militairement viril.
IV-
La réalité est cruelle. Je me dis
que j’aurais eu plaisir à mettre en rang dans les chiottes la quinzaine de
bidasses consignés dans la caserne. Dos aux pissotières, cul nu (juste en
rangers) et au garde-à-vous, ils auraient vu entrer cette saleté de réfractaire
dont je voulais faire un homme. À genoux, le bec encore juteux du nettoyage de
queue fait à Georg, il serait venu prendre position à la tête de rang, les
mains sur la nuque; puis, allant à chacun, un par un, se rappelant ses
compagnons de chambrée, leurs blagues, leurs rots et leurs pets, se souvenant
des grossièretés à l’encontre des putains, des salopes et autres sacs à foutre,
des bordées d’injures sur le dos des mauviettes et des froussards, il aurait
sucé, pompé, vidé à fond les couilles de chaque bidasse, un par un, la gueule
dans leur odeur animale de chair pisseuse, à genoux, d’homme en homme, quinze
fois de suite.
Forçant ainsi sa réflexion sur mes
deux propositions, j’aurais pu lui éviter l’opération «couvre-feu» et, pour le
moins, j’aurais fait plaisir à mes soldats en les distrayant de leur triste et
fade masturbation dans les douches. Vraiment pas folichonne cette matinée de
mon service de garde.
— Amenez les couleurs!
Ils eurent cinq minutes pour
remonter au pas de course, se mettre torse nu, short et rangers, et redescendre
s’aligner sur trois files dans la cour principale.
— Repos.
J’édictai les consignes.
— Un couvre-feu est décrété de ce
soir vingt-et-une heure à demain matin cinq heures. Vous allez être regroupés
pour la nuit dans une seule chambre, bâtiment C, 2è étage, chambre 96. Il vous
est formellement interdit d’en sortir pendant le couvre-feu, sous quelque
prétexte que ce soit. Garde-à-vous!
Les quinze soldats se figèrent,
raides comme des "I", la cuisse nue et le regard tremblant.
— Rompez!
Georg avait passé l’après-midi à
préparer la fête. Le repas, les bouteilles et la chambre 96, bâtiment C, 2e
étage. Mais j’espérais encore pouvoir sauver mon bonhomme. Il resta dans son
trou jusqu’à la nuit tombée, moment où Georg avait instruction d’aller le
chercher. Soit environ dix-huit heures de séquestration, dans le noir, couché
sur une paillasse rongée par la vermine, lui même par deux fois paillasse de
corps de garde par la bouche. Avant d’arriver chez moi, Georg le fit passer aux
douches pour être rendu présentable.
Nordique arriva à vingt-et-une heure
trente.
— Bonsoir Lieutenant.
— Bonsoir Lieutenant. Scotch?
Georg apportait déjà les deux
scotches.
— Goujon n’est pas arrivé?
— Il ne va pas tarder, sans doute un
contre-temps.
— Alors? Georg n’a rien voulu me
dire au téléphone.
— Une surprise. Une chose d’un genre
spécial que nous n’aimons pas. Qu’il faut convaincre... ou abattre. Ce n’est
pas joué.
— Goujon et moi, pour ce qui est
d’abattage...
Goujon en profita pour arriver.
Georg lui servit un gin-tonic.
— Dites-nous tout maintenant
lieutenant.
Georg est muet comme une carpe.
— Patience Goujon. Il n’y aura
peut-être rien, rien qu’un bon repas arrosé de bon vin et partagé par trois
bons camarades.
— Georg!
À l’instant même, Georg introduisit
mon captif en le poussant dans la pièce, nu comme un ver, les mains libres.
— Soldat Paroli, tu n’as qu’un mot à
dire et tu seras sauf. Tu as jusqu’à dix. Un... deux... trois...
Face à nous trois, Georg étant resté
derrière lui, il fixait ses pieds.
— Sept... huit... neuf... dix!
Lieutenants, bonne soirée!
Nordique et Goujon s’approchèrent...
— «Beau cul», «belle fille», «pas de
bide, beaux pecs, abdos serrés», «bien vu lieutenant», «impec, du sur mesure»,
«bonne touze en perspective».
Ils s’animèrent rapidement...
— À 4 pattes sur la table basse pour
l’inspection de détail avant interrogatoire.
— Allez, plus vite que ça joli
toutou...
Leurs mains s’emparèrent du chien
obéissant, palpèrent, firent un relevé des courbes et des creux, ouvrirent la
gueule...
— «Creuse tes reins joli cœur,
montre-nous ça», «derche pas poilu», «petit trou serré», «couilles bien
accrochées», «fond de gorge engageant», «un beau bijou pour une méga
défonce»...
Goujon posa son pied sur le rebord
de la table.
— Lèche!
Nordique lança des cacahuètes.
— Attrape! Fais le beau.
Les trois officiers s’y mirent
ensemble. Les cacahuètes arrivaient l’une après l’autre et le chien essayait de
les attraper en vol avec sa gueule.
— Descends les bouffer! Toutes! Mais
sans mettre les mains.
Il descendit sur ses pattes, langue
à terre, suivant une à une les cacahuètes qu’on continuait de jeter.
— Assez rigolé: 25 pompes.
Trois rangers appuyèrent sur les
fesses et les épaules pour bien accompagner le corps jusqu’au ras du sol.
— On va s’occuper de toi bien comme
il faut. Debout!
J’intervins.
— Une minute lieutenants. Soldat
Paroli, un mot et vous êtes sorti d’affaire. Un... deux...
Il me laissa une nouvelle fois aller
jusqu’à dix.
— Continuez lieutenants.
— Interrogatoire. T’es une bonne
gourmande?
—...
Goujon lui décocha un coup de pied
au cul.
— On veut savoir si t’es une bonne
suceuse et si tu aimes te faire bien queuter.
—...
Nordique lui cracha au visage.
— Savoir si tu aimes le jus bien
épais et goûteux?
—...
La pointe de ma badine de bouleau
toucha son menton.
— Mains aux chevilles.
Les coups secs claquèrent vingt-cinq
fois de suite. Et l’on passa à table. Georg posa une gamelle par terre. Les
braguettes de nos trois treillis s’ouvrirent. On jeta des morceaux d’avocats et
des grains de maïs dans la gamelle. On ordonna au bâtard de passer sous la
table. On le bourra de coups de pieds lancés au hasard. Goujon forma une grosse
boule de mie de pain et de riz huileux et se la fit manger dans la main sous la
table, puis il empoigna son chibre:
— Décrasse-moi ça salope... avant
d’aller piper mes camarades.
Mon portable sonna.
— Oui chérie... ça va... j’ai dîné
avec Goujon et là on finit une partie de domino... il est en train de nous
préparer un bon jus.
V-
Après les pousse-café, dosés de
copieuses insultes, on songea aux choses sérieuses. Georg avait soigneusement
préparé le matériel. Je fis cliqueter mes menottes sous le nez du réfractaire.
— Soldat Paroli, on va se faire une
petite sortie, nous trois et toi. Un mot, et tes souffrances s’arrêtent.
Une fois encore, j’allai jusqu’à
dix. Les menottes se refermèrent dans son dos, emprisonnant ses poignets.
La caserne est perdue au milieu des
bois. Les bâtiments se cachent sous les arbres et les casemates sont dispersées
à flanc de colline. Le village est à treize bornes. Entre nous et les civils,
des arbres et des arbres, des paquets de ronces, des marais, quelques grottes
et une vieille ferme en ruines. On ramassa nos gants, nos passe-montagnes, les
lampes électriques, les cordes, deux ou trois filets, quelques fusées d’alerte,
et bien sûr... la bouteille de champ. On poussa le prisonnier dehors, nu des
pieds à la tête.
Parvenus dans le bois après les
dernières casemates, je bâillonnai mon prisonnier pendant que Nordique lui
reliait les chevilles avec une corde d’environ quatre-vingts centimètres. Nous
enfilâmes gants et cagoules. Goujon et Nordique vérifièrent les torches en
éclairant le bâtard en pleine face. Il avait un air effaré; pour la première
fois, je lisais la peur sur son visage. Goujon sortit ses cigarettes et nous
nous mîmes à fumer.
— Qu’est-ce t’attends? allez
barre-toi. Tu perds de précieuses secondes. Mais putain casse-toi. T’as pas
pigé là? Cigarettes finies égal... égal... égal chasse au bâtard.
Il recula. Regarda autour de lui,
puis s’élança droit devant lui, dans notre dos, trébuchant déjà pour avoir
oublié la corde qui reliait ses chevilles.
— Lieutenants, ne boudons pas notre
plaisir.
— Bien de votre avis, Lieutenant,
votre soirée doit être une réussite.
— Ce fils de pute a un cul d’enfer.
— Oui, lieutenant Nordique, un cul
d’enfer. Nous sommes bien d’accord: celui de nous trois qui le trouve, prend le
bouchon.
— Avant les deux autres...
— Il n’y a qu’un bouchon par
bouteille, lieutenant Nordique.
Ils partirent en petites foulées.
J’avais mon idée. Je finis ma cigarette en marchant dans la direction prise par
le fugitif. Il ne chercherait pas à aller loin, mais plutôt une cachette. Je
vis deux faisceaux de lampes monter dans la colline à quelques vingt mètres
l’un de l’autre. Non, pas très loin. Pas dans les profondeurs du bois, qu’il ne
connaît pas. L’idée d’être le premier me tenaillait, guidait mon instinct.
L’offrir oui, mais après avoir moi-même fait péter le bouchon.
Je tournai durant vingt bonnes
minutes entre l’endroit d’où nous l’avions laissé partir et l’arrière du
terrain, vers les dernières casemates. Je descendais dans l’une, balayais les
murs et les recoins avec ma lampe puis ressortais pour écouter les bruits. Non,
non et non! Impossible. Il ne pouvait pas s’être jeté droit devant lui, au
hasard, dans la nuit, les jambes entravées, nu, bâillonné, menottes dans le
dos. Je revins une nouvelle fois vers les casemates. Dans la cave me dis-je
soudain, le seul endroit qu’il puisse retrouver sans problème. Je partis au pas
de course vers l’entrepôt désaffecté. En coupant à travers les buissons de
ronces j’y fus en deux minutes. Il ne faisait pas nuit noire, je distinguais
les formes, la silhouette du bâtiment, les murs, les fenêtres sans cadre.
J’allumai ma torche pour éclairer
l’escalier descendant aux caves. Je sautai d’un bond en bas des marches, fonçai
l’épaule la première dans la porte restée entrouverte et me retrouvai sur la
paillasse en position soldat sans arme, braquant ma torche autour de moi.
Merde! Personne. Je courus dans le couloir, visitai une par une les autres
caves, enfonçant les portes, envoyant chier par des coups de pieds toutes les
boîtes de conserves qui traînaient partout, commençant à maudire ma stratégie.
L’étage! L’entrepôt! Mon sang bouillonnait dans mes veines. Déjà j’étais
dehors, entrais dans le bâtiment, immense; des cloisons et des plafonds
s’étaient effondrées, des gravats de plâtre explosaient sous les semelles, des
trous béants effondraient le sol...
Et je le trouvai là, ma lampe le
découvrant recroquevillé sur le côté arrière d’un tas de pierres. Je marchai
dans la caillasse pour gravir le tas, sautai en bas de l’autre côté, redressai
du pied son corps qui bascula pour s’ouvrir dos arc-bouté sur le lit de caillou
et de pierraille. Je l’empoignai sous les bras, le traînai au sommet pour l’y
retourner sur le ventre, le corps cassé en deux de part et d’autre du tas.
— Un... deux... trois...
Je comptai lentement, le temps de
libérer l’engin qui allait faire exploser mon slip, de cracher sur mes doigts
toute ma salive pour...
— Sept...
... mouiller son trou, de pointer
mon gland dessus.
— Neuf... dix.
Je m’abattis, plongeant dans son
cul. Le corps se raidit puis se figea, alors je m’enfonçai jusqu’à la garde et
bloquai la position. J’avais fait péter le bouchon... Il fallait maintenant
prendre le temps de déguster toute la bouteille, verre après verre, et jusqu’à
la lie.
Ma monture ne fit pas un mouvement
pour me jeter à bas: une vraie paillasse de corps de garde. Je la relevai par
les hanches, ouvrant les fesses au maximum, et la baisai copieusement, mon
chibre allant et venant dans l’as de pique bien dégagé. Putain de pucelle! Je
lâchai ma bordée après un bon quart d’heure. Puis je la pris sur mon bras et
descendis du tas de caillasses sans déculer, à peine entamé dans ma vigueur par
cette première décharge.
Une intense circulation de sang
animait ma force et la violence de mon désir, chaque veine battait en moi le
tambour. Je traversai l’entrepôt, long de vingt enjambées. Tel un moteur, mes
cuisses sous le treillis rendaient à pleine puissance. Mes pas répercutaient le
rythme à tous les échos et pulvérisaient les gravats de plâtre. Le moindre de
mes muscles était une bête puissante. Rien ne pouvait arrêter ma volonté
d’agir. À chaque enjambée, le corps plié sur mon bras battait le sillon de ses
fesses contre mon ventre... je baisais encore en marchant.
J’arrivai dans une autre pièce,
carrée, de dix enjambées. Par le toit et le mur extérieur totalement effondrés,
elle s’ouvrait sur un clair de lune et les bois. Une poutrelle de la charpente
en tombant s’était coincée dans une brèche et barrait le passage à un peu moins
de deux mètres de haut. Je laissai choir sur les débris ma paillasse et lui enlevai
les menottes.
— Masse-toi les poignets, tu vas en
avoir besoin.
Il s’assit sur le tas de gravats et
se massa vigoureusement. Ses épaules musclées brillaient sous la lune. D’un
mouvement lent du pied je remontai entre ses jambes en direction des genoux. Il
eut une réflexe animal de défense et les serra l’un contre l’autre.
— Amuse-moi, oui, c’est ça...
Défends-toi!
Forçant sa résistance, mon pied passa
entre les genoux et écarta la cuisse droite.
— Regarde... elle n’est pas encore
satisfaite.
Et je lui montrai en l’empoignant
que mon sexe n’avait rien perdu de sa fermeté.
— Écarte les cuisses! Écarte tes
pieds et mets toi en arrière sur les coudes, je veux voir ta chatte pleine de
jute.
Il attendit un instant...
— T’es plus qu’un sac à foutre, une
pute. J’ordonne et tu disposes. Je dis «couche-toi»: tu te couches. T’as plus à
parler, t’es bâillonné pour toujours. T’as pas voulu devenir un homme, t’as
préféré te taire, ok, terminé, marché conclu. Je vais te dire ce qui va
t’arriver: au mieux, tu deviendras un sale pédé, un de ces sales petits pédés
de trou du cul, car t’as encore rien vu d’ici à demain matin. En arrière sur
les coudes, cuisses écartées. Exécution!
Il se pencha en arrière, posant ses
coudes dans les cailloux... et ouvrit timidement les cuisses.
— Encore; t’es pas sourd nom de
dieu, t’es muet. Encore, j’ai dit. T’es une pute, compris? Je veux voir ta
chatte.
Simulant l’impatience, je me penchai
soudain vers lui pour écarter brutalement les genoux à quatre-vingt-dix degrés.
— Comme ça! C’est comme ça qu’elles
font les putains quand le soldat arrive vers elles.
Et je lui claquai une beigne sur le
nez avant de cracher entre ses yeux. Je pris la corde dans ma veste de
treillis, ordonnai au bâtard de se lever, de mettre ses bras en l’air et nouai
ses poignets après les avoir fait passer de l’autre côté de la poutrelle tombée
de la charpente.
— Position idéale pour recevoir une
correction.
Poitrine serrée contre son dos, ma
queue appuyée contre ses reins, je profitai de cette accroche, pour vérifier le
bâillon.
— Une correction comme j’aime, comme
j’aime vraiment beaucoup.
Je me mis à caresser ses fesses avec
assez de fermeté, disons que je malaxais, plutôt que je ne caressais. J’en
profitai pour faire le constat après l’opération enculage. Le trou suintait
d’humidité sous mes doigts. J’en enfonçai deux dedans (ça fit se tordre le
supplicié sur ses bras) puis trois et une fois bien en place à l’intérieur les
écartai avant de les tourner et les retourner. Poisseux et chaud. Il avait le
cul poisseux et chaud. Une fois sortis, je les lui donnai à sucer, tout en
enlevant ma ceinture avec mon autre main.
— Les ceintures de treillis ont
cette particularité d’avoir un embout métallique extra plat. C’est pratique...
et ça fait mal, si on se le prend dans la gueule. Mais ma spécialité... c’est
la fessée. Ça me fait triquer à mort. Je vais t’en donner la leçon et la
démonstration.
Combien de fois ai-je frappé? Les
coups tombaient sans régularité, attendant parfois jusqu’à vingt secondes avant
de s’abattre, précis et secs, laissant s’installer l’attente dans l’esprit du
fessé. Ou tombant drus par volées de cinq, inutiles sans doute pour les quatre
derniers, sinon le soulagement quand ils s’arrêtent... Et l’attente du prochain
coup qui recommence.
— La ceinture de treillis n’est pas
très large, mais elle est encore trop large pour que ce soit... bon. Elle est
juste bonne pour te préparer, te chauffer, te permettre d’aller plus loin.
Les fesses rougies sous les morsures
de la sangle et de son embout métallique devaient cuire, éraflées, griffées et
comme rongées à l’acide. De sillons rouges sombres et des boursoufflures
blanches se détachaient du fond rouge plus clair, moins embrasé. Je réenfilai
ma ceinture dans les passants de mon treillis et pris à pleines mains bien
fermes les deux globes égratignés pour les malaxer durant deux bonnes minutes.
Georg n’oublie jamais rien. Je tirai
donc de ma veste mon martinet de campagne. D’un clic, le manche s’allongea. Les
fines lanières de cuir faisaient des tire-bouchons. J’en frappai la poutre de
quelques coups bien secs et sonores pour les dérouler et les assouplir.
— Tu vas pouvoir gueuler, avec un
bâillon comme ça personne ne t’entendra... de toute façon, y’a personne.
Mon plaisir fut intense. J’aime la fessée.
J’aime le bruit du cuir cinglant qui s’abat sur la chair, s’y incruste,
meurtrit, blesse et corrige. J’aime ce fessier qui crie sous les claques,
tressaute, se cambre puis se fige, se tait pour attendre... attendre, et jouir
de la morsure. Il se repose, se laisse-aller dans la douleur cuisante, strié de
marques rouges... puis il revient, se tend, s’arrondit de nouveau, possédé par
l’angoisse de l’attente; il s’offre et réclame le coup pour en être soulagé.
J’avais la bite grosse et toute
enflammée. Je lâchai le martinet, crachai dans mes mains toute l’acidité de ma
salive avant de les frotter l’une contre l’autre, et massai, tapotai, pinçai,
griffai avec beaucoup de lenteur les fesses mises en lambeaux, y goûtant un
plaisir aussi vif que diabolique. J’avais la bite grosse et bien exaspérée.
J’attrapai les chevilles et les portai au-dessus de la poutrelle pour les y
lier avec un reste de corde.
— Accroche-toi aux branches, on
annonce de la tempête!
Elle se dressait tête en l’air,
énorme, puissante. Je n’avais mis qu’un instant pour parfaire cette totale mise
à disposition: son corps suspendu par les pieds et les mains (on aurait dit un
singe blanc complètement imberbe), pendait à un bon mètre du sol. J’avais la
bite en feu, lui, les fesses en sang. Elles se trouvaient pile à la même
hauteur. D’une pression sur le canon j’alignai ma vingt-deux par six à
l’horizontale, bien droite dans l’axe de tir, et d’un coup de reins je me
plantai au fond de la cible.
— Ça fait mal, hein? hum! C’est bon!
T’as le cul bien chaud, c’est tendre, hum! Tiens, oui, bien au fond comme ça,
c’est bon de se faire éclater le cul, hein? Bien grosse à te déchirer le trou,
oui... oh nom d’un chien! Tiens, tiens! Oh putain! C’est bon de t’ouvrir le
cul... Connard! Fils de pute! Et ça va durer un bout de temps, crois-moi, t’es
entre mes pattes et le jus va mettre du temps à être tiré, sale chienne, grosse
merde, tiens, prends encore ça... et ça, fumier, et encore celle-la, tiens!
T’as mes couilles au cul, hein, quand je suis à fond, fils d’enculé! Saleté!
Petite pédale! Sac à foutre! Et je te baise, ORDURE DE SALE CONNARD! Je
t’encule, je te casse le cul, PÉDÉ, SALE PÉDÉ! T’entends? T’entends connard,
petit branleur? T’ES UN SALE PÉDÉ DE MERDE!
Je voyais dans son cul toutes les
bites de sa future carrière et je le sentais s’élargir sur ma queue, une
ventouse élastique, souple et palpitante à la place de l’anus.
— Ça rentre hein la technique! Rien
de mieux que l’expérience pour apprendre. Oui ouvre-toi, vas-y pousse comme si
t’allais chier, pousse ta crotte... Oui fous-moi tout ça dehors... Oh putain de
ta mère, je te touche le fond du cul. Oh! Resserre, resserre! vas-y resserre
tout! Colle-moi bien jusqu’aux couilles...
Pour que son baptême du feu soit une
pleine réussite, je tirai une fusée verte dans le ciel pour prévenir les
renforts, effectifs et matériels.
Ils arrivèrent après dix bonnes
minutes (vraiment bonnes) tandis que je tenais toujours fermement la
position... gueulards comme des gaziers, prêts à monter en ligne.
— Bravo lieutenant, bien joué! Votre
putain ressemble à une guenon sur son arbre. Elle est en train d’en prendre
plein le cul.
— C’est ma deuxième tournée. Je
serre de près l’ennemi depuis une heure.
— La bête est bonne?
— Enculée de frais, toute chaude...
reste à la gaver.
Goujon détacha les mains. Le corps
tomba à la renverse vers le sol, arc-bouté, toujours retenu par les pieds à la
poutre et par le cul à ma bite.
— Tiens, bouffe ça pétasse.
Nordique empoigna les couilles pour
les étirer au max, les noua de plusieurs tours de corde très serrés avec la
verge molle comme une chiffe et tendit la corde pour aller l’attacher au cou.
Il se mit à califourchon sur le ventre, face à moi, et regarda mon chibre aller
et venir dans son fourreau. Ses mains glissèrent dans l’entrejambe et ses
doigts vinrent masser les abords du trou dans lequel je ne cessais de
fourgonner. Cette complicité me transporta aux nues, je fermai les yeux,
goûtant le frôlement des doigts de Nordique sur ma queue. J’entendis Goujon
pousser des gémissements, puis des râles... Mes coups de reins ravageurs
secouaient le corps d’avant en arrière et à l’autre bout donnaient la cadence
de pompage à la bouche prise par la bite de Goujon, lui aussi, avec Nordique,
nous trois, frères d’armes en toutes situations. J’agrippai violemment les
cuisses et, porté par un cri rauque, étourdi d’extase, je balançai ma purée
dans les entrailles de la bête.
Nordique prit la relève. Sa queue trapue coulissa dans le trou et plongea dans le derche lubrifié par mes copieuses
giclées de sperme. Il lima furieusement, frappant chaque fesse à grand tour de
bras et vociférant des torrents d’injures. Goujon, le beau et fier salopard,
cuisses écartées, cracha quelques mollards sur le visage puis lâcha sa bière
tout en bourrant les côtes de quelques coups de rangers. La pisse bouillonnait
hors des lèvres et ruisselait sur le front.
— T’aurais dû prendre ton riflard ma
poule. T’as pas l’air con tête en bas sous la pluie.
Nordique s’agrippa des deux mains à
la poutre pour se donner plus d’ampleur d’action; battant une cadence infernale
de marteau-pilon, sa queue sortait totalement du trou béant, s’en écartait d’au
moins vingt centimètres et replongeait dedans jusqu’à la butée, brutale et
précise comme un marteau de grosse forge.
— Putain de Dieu, comme je te le
nique ce cul... Oui, oui, ah, pouffiasse, je t’éclate la raie salope, hein?
Grosse truie, et c’est bon, t’en prends plein le cul, hein? T’en veux... truie
à jus... Oh putain d’enfant de pute de Jésus-Marie...
Il dégorgea en soufflant comme un
phoque; et son foutre chaud se mélangea au mien... tandis que Goujon, l’arme
prête, noueuse, lourde et solide comme un gourdin, attendait son tour, bien peu
soucieux de laisser le lieutenant Nordique reprendre haleine.
Épilogue
«Enculée de frais, toute chaude...
reste à la gaver», avais-je dit.
Et elle fut gavée... bourrée...
gorgée de glaviots et d’injures et d’humiliations, de claques et de coups pieds
et d’écrasements à la semelle de rangers, de queues et de pisse et de jus.
Quand Goujon eut tiré son coup, les
chevilles de la bête furent libérées. Elle tomba de sa poutre sur les
caillasses. On la foula aux pieds. L’un écrasa les couilles, l’autre le visage,
le troisième le bide. On la couvrit d’injures, de crachats. Nordique pissa dessus
de la tête aux pieds, moi, après l’avoir retournée sur le ventre et fait bomber
le cul avec mon pied, sur le trou entre les fesses.
Puis ce furent les adieux entre
frères d’armes, et de spermes. Je tirai une fusée rouge et ramenai le
réfractaire sur mon épaule. Je le laissai tomber sur le canapé et demandai à
Georg:
— Tout est en place?
— Oui, mon Lieutenant.
— Très bien, je suis d’excellente et
gentille humeur.
Je fis un geste vers le canapé.
— Si avant ça te dit, vas-y,
vide-toi les couilles. Moi, je vais me doucher.
Un peu plus tard en passant dans le
couloir, j’entendis les râles d’une virile jouissance.
Je revins pieds nus dans la pièce,
juste en slip.
— Bon, et bien faut y aller!
— Oui mon Lieutenant.
Georg banda les yeux du réfractaire
(qui était resté bâillonné) et lui noua les mains dans le dos.
— J’y vais mon lieutenant.
— À tout de suite, Georg.
Ils descendirent dans la cour et la
traversèrent en direction du bâtiment C. Arrivés au deuxième étage, Georg
entrouvrit bruyamment la porte de la chambre 96 et poussa le réfractaire à
l’intérieur en disant:
— Allez, rentre-là dedans.
Et il referma la porte.
Que se passa-t-il ensuite à
l’intérieur? Ce n’est plus tout à fait l’histoire de notre lieutenant. Mais je
sais qu’une demie-heure plus tôt, lorsque la seconde fusée avait été tirée, la
rouge, Georg était allé au bâtiment C, 2e étage, chambre 96. Il avait
violemment frappé à la porte, l’avait ouverte rapidement et avait allumé les
lumières à l’intérieur. Puis sans avoir rien dit ni être vu d’aucun des quinze
soldats qui dormaient là, il avait refermé la porte et s’en était allé, n’ayant
pris que le temps de déposer des packs de bière et un paquet de revues
pornographiques.
— Mission accomplie mon Lieutenant.
— Tu vas aller derrière la cantine,
il a laissé traîner là-bas un caleçon... il ne faut pas laisser traîner les
choses. Après ça tu viendras te coucher: cette chasse m’a diablement excité,
lui dis-je en me pinçant la queue à travers mon slip.
— À vos ordres mon Lieutenant!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire