EN UNIFORME
EN ROUTE
24. Le permissionnaire
Je l'avais trouvé sur le bas-côté en remontant
de Grasse. Il faisait du stop en uniforme avec son paco. Avant même de voir sa gueule, je savais que
je m'arrêterais parce que les cheveux courts et les braguettes kaki c'est mon
trip favori. Son sourire découvrait de belles dents carnassières. Son fute
serré faisait saillir un cul lourd de gars de la campagne et la boule d'un
paquet prometteur qu'il rangea contre sa cuisse gauche pour s'assoir
confortablement.
- En perm?
Et tu gardes la tenue?
- Ça aide pour le stop. Ça met les gens en
confiance.
Il froissait nerveusement son béret dans ses
mains, effleurant sur la face interne de ses cuisses largement ouvertes les
trous d'aération du treillis à l'endroit où le pantalon comprimait ses formes
avantageuses.
- Qu'est-ce qui te manque le plus à l'armée?
Les filles?
- Ça, on s'arrange ... au pire il y a toujours
la veuve poignet.
Il a coulé
un regard vers l'enflure de mon short; ma trique avait déjà des velléités de se
mettre à l'aise. Je sentais bien qu'il y
avait du répondant, mais comment faire? Vers Lyon, à la nuit tombante, je lui
ai dis que j'étais fatigué et que j'allais faire une étape, que je pouvais le
laisser tenter sa chance sur l'autoroute, à moins qu'il ne préfère partager ma
chambre d'hôtel et repartir avec moi le lendemain. J'ai prétendu que j'avais pas assez de blé
pour lui payer une chambre perso.
- C'est pas grave, à l'armée j'ai l'habitude de
coucher en compagnie.
J'ai
magouillé à la réception pour avoir un lit double, je lui ai expliqué que
c'était plus économique que des lits jumeaux.
Il a fait semblant de me croire, sans problème.
- Chouette, je vais pouvoir prendre une douche!
a-t-il ajouté, jovial.
En dix secondes il avait délacé les
patos, retiré le treillis, s'excusant de se présenter dans un slip lâche, blanc
et ridicule:
- J'ai plus que ça. D'habitude on s'en sert comme chiffon pour
les T.I.G. mais mes caleçons sont tous crades.
Je prenais
l'air dégagé, mais mon regard retournait sans cesse à ce qui pendait dans
l'entrebâillement du slip. J'ai sifflé entre mes dents:
- Ben dis donc! dans le genre balancier de
pendule!
- Ah ouais, les gars m'ont surnommé La Pieuvre
parce que j'ai une grosse tentacule; c'est presque toujours moi qui gagne les
concours de longueur, sauf qu'il y a un mec dans la chambrée voisine qui a un
noeud monstrueux, à filer des complexes à un acteur de porno!
Et il se la
tapotait pour la faire valoir. Je devais
être cramoisi quand il s'est décidé à filer sous la douche. J'en ai profité
pour me déshabiller complètement et je me suis fourré dans le lit pour ne par
lui bander au nez. J'ai éteint, frustré
mais coincé, et j'ai fait semblant de dormir.
Le bruit d'eau a cessé, j'ai entendu retomber la serviette, il s'est
assis sur le lit. Avant d'y entrer, il a soulevé le drap bien haut pour voir si
j'étais à poil. On est resté dix minutes à attendre le déluge. Je me suis retourné. Dès que ma cuisse a frôlé la sienne, il s'est
jeté sur moi comme la misère sur le pauvre monde; il n'attendait que ça. En se roulant une pelle, on a roulé à
terre. Il jouait à la lutte, gêné par
son paf au garde-à-vous. Je l'ai attrapé
par là, ma main n'en faisait pas le tour et ma bouche n'était pas assez grande
pour en engloutir plus du tiers. Son
bassin se soulevait en rythme et je m'étouffais quand il se poussait dans ma
gorge. Il a demandé, à voix basse:
- Tu te fais prendre?
- Des fois, mais là, faut pas rêver, je
pourrais jamais me caler un morceau pareil dans le fusil. Et puis, je conduis demain, alors si je peux
plus m'asseoir!
- C'est toujours pareil, les mecs courent après
ma grosse bite, mais une fois le marché en main, ils ont les foies de se faire
mettre.
A plat
ventre, la queue aplatie entre ses pattes écartées, il a changé d'option:
- Alors vas-y, chauffe-moi, baise-moi bien,
dresse-moi par le cul, apprends-moi à tenir debout sur ta bite.
Dans mes rêves les plus fous, j'aurais jamais cru en
arriver là, ni que le propriétaire d'un bâton pareil soit également un allumé
du ramonage. Le beau cul pourtant, avec
ses globes rebondis et ses fossettes rieuses!
- O.K., remets ton béret, tu veux? et tes
godasses cloutées, et comme ça, je te promets un vrai feu d'artifesse.
Je l'ai
fourré en levrette, lui bloquant la gorge d'une clé de bras pour l'empêcher de
se retirer. C'était pas la peine: quand
la couronne de mon gland lui a crevé l'oeil de bronze, il a poussé un long
grognement de reconnaissance. Je l'ai
empafé à plat dos sur le lit : son regard m'encourageait à le pilonner sans
pause. En lui ceinturant les reins, je
l'ai soulevé pour le niquer debout. Son cul souple et chaud m'aspirait comme des
lèvres humides. Ses jambes gigotaient dans le vide et les lacets de ses pompes
me frappaient les cuisses; il était aux anges, il en prenait pour son grade, le
deuxième classe!
- Alors, bleu-bite, ça te branche ?
- Je la sens qui me remonte vers l'estomac.
- T'aime ça la queue? Tu voudrais être toujours rempli?
Il répondait
"oui, oui" dans des soupirs d'extase.
- T'étais en manque?
- Le juteux qui m'encule d'habitude est parti
en mission depuis trois jours ...
25. L'enculeur du permissionnaire
Le lendemain de notre nuit de
baise, pour passer le temps plus agréablement qu'en jouant au portrait chinois,
le soldat m'a raconté ses démêlés avec le sous-bite qui était son niqueur
régulier:
- Quand je suis arrivé à l'armée, j'ai tout de
suite eu des problèmes. Le lendemain de
mon incorpo, je me suis fait coincer dans les toilettes par un grand blond. J'étais puceau, j'ai cogné. Pas de cul, c'était un élève-officier! Quand j'ai parlé de me plaindre à la hiérarchie,
il m'a rendu mes coups de poings en me traitant de lopette. Après un séjour à
l'hosto, on m'a même changé de compagnie.
J'ai débarqué dans la nouvelle chambrée, mon sac sur l'épaule; les mecs,
des engagés, avaient tous des gueules de brutes. C'était tous des gros bras
endurcis, des inconditionnels de la baston et de la canette de bière. Le responsable m'a salué avec un "Tiens,
v'là le nouveau ramasse-merde!". Je
me suis appuyé illico le nettoyage des dessus d'armoires et la corvée de
chiottes. J'étais crevé, je me suis
pieuté. En plein milieu de la nuit je
suis réveillé en sursaut; trois mecs m'avaient saisi à bras-le-corps,
baillonné, ligotté sur une chaise. Ils
discutaient posément des modalités du bizuthage:
- Si on lui
faisait boire un verre de pisse?
- Il va gerber ...
- On lui
chauffe le dos au ceinturon?
- Pas de
traces trop visibles!
- On
l'encule?
- On va pas
se salir la bite ...
Pourquoi,
mais pourquoi est-ce que j'ai bandé?
Pourtant j'étais sûr que ma dernière heure était arrivée. Il paraît que les pendus triquent aussi quand
on leur serre le cou. Bien sûr, ça n'a
fait qu'enflammer leur imagination. Je
crois qu'ils étaient surtout jaloux de constater que j'étais trois fois mieux
monté que le mieux bâti de leur unité.
Un premier m'a mis un doigt au cul, le pouce probablement à en juger par
la brûlure soudaine, amis j'avais à peine pris conscience de la douleur qu' un
autre, plus finaud, suggérait de me défoncer avec un manche à balai enduit de
dentifrice. Deux mecs m'ont écarté les fesses pour que je puisse pas serrer et
le bout de bois s'est incrusté dans mon cul dans un déchirement
insoutenable. Je chialais, j'allais
tourner de l'oeil. Ça ne les amusait déjà plus de regarder le balai calé sur le
carreau me tirailler l'intestin. Je me
suis dit qu'ils m'avaient perforé, que j'allais y passer. En poussant de toutes mes forces, je suis
arrivé à chier le bout de bois.
- On va pas le laisser dans cet état, une
grosse guiche comme ça, ça mérite une branlette à la paille de fer.
Un sadique
m'a attrapé la queue avec un tampon à récurer et a commencé à me faire
reluire. J'avais la pine rouge
écrevisse, ça m'arrachait la peau. Ils
ont trouvé marrant de me nettoyer au whisky.
Je souffrais comme un damné, comme si des dizaines de guêpes me
ponctionnaient la queue, j'arrivais ni à débander, ni à jouir. Après ils ont
suspendu la chaise à l'horizontale entre deux lits. On m'a attaché les lacets
de mes patos autour des bourses en menaçant:
- Tu dois savoir dans ta cambrouse comment on
castre les étalons? On leur enroule une
corde autour du paquet jusqu'à ce que ça se dessèche.
Ils
donnaient des coups de pieds dans la paire de grolles qui m'arrachait les
couilles. Ils m'ont assis au milieu de
la piaule et ont attendu que le chef de section, rameuté par le ramdam, déboule
dans la turne. J'avais vraiment pas de
bol, c'était le blond qui avait voulu me sauter un mois plus tôt dans les
chiottes.
- Qui a foutu ce brin, nom de Dieu!.. Tiens,
tiens ... Mais on se connait, l'enfoiré?
Ses yeux se
sont posés sur ma bite, il s'est étranglé et à changé de ton:
- Faber, un rapport là-dessus, et lui, dans mon
bureau demain matin. Je suis pas là pour
couvrir vos conneries!
Quand je me
suis retrouvé en tête-à-tête avec le sous-off et qu'il a fallu donner ma
version des faits, j'ai plus su quoi dire, la peur, la honte aussi ... Il s'est
approché, mielleux:
- Ils seront punis, et je veux bien t'arranger
le coup; on a besoin d'un gars pour classer des paperasses et faire le
chauffeur. Mais ça dépend de toi, tu
préfères peut-être rester avec eux et leur ramasser la savonnette aux douches?
Et ses mains
me caressaient les hanches. Après ce que
j'avais subi, je me suis dit que ça pouvait pas être pire. Dans le réduit attenant il y avait un lit
d'ordonnance avec ses couvertures en batterie:
-
Allonge-toi, déculotte-toi: ça suffit... pas plus... remonte ton treillis sur
tes cuisses, je veux pas voir tes burnes.
J'ai
obéi. Je crois qu'au fond j'avais envie
de lui et son désir visible me consolait un peu. Il a longtemps manié mon cul endolori avant
de me cracher au trou. A genoux dans mon
dos, il a rentré et ressorti plusieurs fois le bout de son gland, en douceur. Je me détendais, un mauvais moment à passer,
je mordais le matelas pour pas faire trop de bruit. Il s'est enfoncé comme un pro. En fait c'était très supportable. En sentant sa chaleur m'irradier le cul, j'ai
triqué. Sa queue, pas plus grosse mais
bien plus souple que le manche du balai allait et venait sans me faire
mal. Au bout d'un temps j'ai tendu le
cul involontairement et, pour la première fois de ma vie, j'ai pris mon pied à
me faire passer dessus. Après, j'ai dû
nettoyer le matelas taché... Tu vois, dans la vie, j'ai pas de cul, ou plutôt
j'en ai un que pour qu'on me le casse.
C'est vrai, merde, servi comme je suis, avec un bras d'enfant, je
devrais pouvoir m'imposer. Eh ben non,
le poulpe que j'ai entre les jambes, c'est mon drame, ça m'a jamais attiré que
des emmerdes. Dès que je suis a poil les
mecs ont envie de me traiter en pute, et je finis toujours en esclave
consentant. Dès qu'ils parlent de me
mettre, je tremble comme Bernadette en extase, je pense plus qu'à me faire
bourrer et rougir le cul. Parce que ce
salopard de sous-off, il y avait peut-être été tout doux la première niquée,
mais il a vite compris comment je fonctionnais et qu'il pouvait pousser le
bouchon. Dès qu'il a une pause dans la
journée, hop, en pleine nature comme dans le placard, il me force à lui tailler
sa pipe pendant qu'il me claque la gueule. Quand il m'encule il y va de sa
fessée à pleine paume: je voudrais résister mais ça me fait bander. Il aime se trimballer avec moi devant les
gars; il me fait porter des pantalons étroits pour repérer ceux qui s'intéressent
visiblement à ma pieuvre. C'est pas pour autant que je suis exempté de
corvée. Chaque fois que c'est mon tour
de faire les chiottes je sais que je vais y avoir droit et que j'ai intérêt à
m'habiller léger. Il dit «continue à passer la serpillière » en me tripotant le
cul, sort sa bite et ses couilles, baisse mon fute de survêt et me prend à sec
pendant que je nettoie la cuvette.
- Ça te dilate bien l'anus, ça te déchire?
- Oui.
- Oui qui?
- Oui mon lieutenant.
- T'as envie d'être fourré comme une truie?
- Oui.
- Oui quoi?
- Oui, j'ai envie d'être fourré comme une
truie, mon llieutenant.
Autant pour
mon plaisir que pour le lui raconter et le rendre dingue, je me fais tous les
mecs qui rôde autour de la gare après le dernier train en quête de piou-pious
égarés. Mais c'est comme toi, pas
question de les enculer; ils ont trop peur de rester disloqués après mon
passage.
Son histoire me rendait fou, je
savais plus ce que je faisais de mon volant.
Il était mytho, ou il en rajoutait pour m'exciter. Mais, de Dieu! ça marchait à fond, j'avais la
queue en l'air depuis un bout de temps.
Comme il restait du chemin à faire, j'y suis allé de mon anecdote.
26. Réforme
Moi, les milis, j'ai toujours
préféré les voir de loin. Quitte à me
faire mettre, je préfère choisir mon coup.
Alors, il était pas question que je me laisse gauler par l'armée.
Quand j'ai été convoqué pour les
trois jours, je flippais comme une bête.
La première après-midi, on n'a rien fait et je suis rentré chez moi
après les projections de propagande. Le
matin suivant, dès l'arrivée, on nous a tous menés aux douches. Le juteux qui nous y avait conduit en
rigolant nous matait pendant qu'on se déshabillait, et, à mon grand étonnement,
tout le monde se tripotait sans vergogne dans la bonne humeur et prenait
plaisir à la comparaison. Moi, je commençais à bandocher à cause des mecs qui
se lavaient ostensiblement l'engin: ça
attirait aussi l'oeil de l'adjudant dont le pantalon faisait bosse.
A l'infirmerie il a fallu se
mettre en slip pour passer à l'urinoir:logique militaire! C'était le même mec, brosse blonde, gueule
carrée, qui nous tendait le bocal.
J'arrivais pas à pisser parce que je sentais son regard me brûler le
dos. Au bout du circuit, j'ai aterri
chez le médecin. Il m'a ausculté, tiré
l'élastique et soupesé les boules. Il
m'a décalotté pour regarder le gland, ça m'a fait gonfler.
- Vous avez des relations sexuelles
normales? Sur votre dossier vous écrivez
que vous êtes homosexuel?
J'aurais dit n'importe quoi pour
me faire réformer. En fait, je sortais
depuis peu avec les filles, et, pour toute relation sexuelle, je m'étais fait
tailler une fois une pipe par une pute.
- On va voir ça: vous prenez vos chevilles avec
vos mains et vous gardez la position jambes tendues.
Il a passé une paire de gants de
plastique et s'est vaseliné l'index. De
l'autre main, il a pris une petite lampe-torche:
- Ça fait un petit peu mal, mais vous devez
avoir l'habitude.
J'étais rouge jusqu'aux oreilles
quand j'ai senti son doigt me remuer dans le cul. Il en a mis un deuxième pour écarter et a
regardé longtemps. A ce moment-là, la
porte s'est ouverte et l'adjudant est entré avec mon bocal. Il a ri:
- Voilà une jeune personne qui a les joues en
feu.
Le médecin lui a murmuré deux
mots et le juteux a défait son ceinturon et baissé son fut. J'avais peur de comprendre, surtout qu'il
l'avait raide. Il a dit:
- On va vérifier. Tiens-toi fort à la chaise et écarte bien les
jambes, mon gars.
C'est ce que j'ai fait, il me
restait rien d'autre à serrer que les dents.
Il a voulu entrer d'un coup, m'écartant les fesses avec ses pognes. J'ai dû saigner un peu; il s'est abattu sur mon dos en me tirant par
les hanches, et c'est rentré. Je
sanglotais, je croyais que pour faire vrai, je pouvais pas gueuler. Le juteux remuait dans mon cul, me tringlait,
lent, régulier, comme à la parade. Dès
que j'ai bandé pour de bon, il s'est retiré.
Le médecin m'a mis un instrument froid dans le cul, un écarteur sans
doute. Il a déboutonné sa blouse; sa
queue était déjà sortie en dessous. Elle
était toute courte, il la branlait avec deux doigts en face de mon trou. Il a joui et j'ai senti un jet brûlant
s'écraser à l'intérieur. Il a retiré
l'instrument; l'adjudant a repris sa place.
Sa bite s'est chaussée comme un suppositoire. A force de frottements, j'ai éjaculé. L'adjudant a rajusté son treillis sans avoir
déchargé. Il devait y en avoir d'autres
à faire passer au détecteur de mensonges ...
27. L'infirmerie militaire
Pendant mon
récit, le permissionnaire a extirpé sa queue du treillis. Elle est tellement longue qu'elle ne bande
qu'à demi quand il se masturbe. Il crache
dans ses mains, et, se branlant de plus belle, fait écho à ma confession
médicale:
- Mon concurrent de la chambrée voisine, la
plus grosse bite du régiment, s'est maqué avec le médecin recruteur. On fait centre- incorpo aussi à la caserne. Son enculeur, l'étudiant en médecine, ne
quitte jamais son fauteuil; alors, c'est le seconde pompe qui décalotte les
mecs, regarde si tout est normal. Tous les jours, il voit défiler des
kilomètres de bite, ce salaud! Quand ils tombent sur un innocent, tu penses si
ça y va:
- Vous n'avez pas de relations sexuelles mais
vous avez des érections tout de même ? Montrez!
Branle-toi quoi... Pour les
maladies génétiques on fait des analyses de sperme...
Et si le mec
s'est pas bien égoutté sur le bocal:
- Oh! on dirait qu'il y a un écoulement. Faut prélever.
Et vas-y que
je te lui mets un coton-tige dans le méat, bien profond pour s'amuser des
tressautements du bonhomme:
- Ça te serait certainement moins désagréable
si tu bandais un peu.
Ou encore:
- Les analyses d'urine révèlent un taux de
sucre inquiétant. Ça sent le trafiqué. On va te poser une sonde pour être
sûr...
C'est devenu
le champion du toucher rectal, ses doigts sentent toujours le chaud.
- Vous avez des hémorroïdes, faut traiter
ça. Je suis désolé mais je dois regarder
si c'est pareil à l'intérieur. Un peu de
discrétion, soldat, c'est jamais qu'un doigt dans le cul! Qu'est-ce que ça va être quand je vais vous
introduire l'endoscope!..
L'innocence,
ça a parfois du bon. Tiens, avant que je
sois transféré à l'hosto, après m'être fait piler par le sous-bite, on m'avait
envoyé à l'infirmerie du camp pour me plâtrer une méchante entorse qui les
inquiétait plus que mes bleus sur la gueule et mes côtes fêlées. La salle où j'avais échoué était presque
vide: sur douze lits, il n'y en avait que deux d'occupés, le mien compris. L'autre mec avait le poignet cassé et la main
dans le plâtre...
Le soir venu, après la croûte
(c'était un peu meilleur que l'ordinaire), je lui demande ce qu'il lit avec
tant d'intérêt:
- Un bouquin de cul. Les copains m'apportent plus que ça
maintenant que je peux plus me servir de mes paluches. Tiens, écoute (il lit): « Chrystelle n'eut
bientôt plus la force de se débattre.
Elle sentit l'énorme gland écarter les lèvres de sa chatte et sa
curiosité prit le dessus sur le dégoût et l'envie de mordre. »
Ça faisait
béquille sous le drap, il bandait comme un âne.
- Tu vois, c'est infernal, depuis une
semaine. Tu veux pas être sympa?
- Ça veut dire quoi, être sympa?
- Me tailler une queue par exemple.
- Fais gaffe, Dugland, je suis pas une fiotte
(j'étais pas sûr à l'époque, c'est pour ça justement que j'étais là)... Et ton
autre main?
A l'autre
main, il s'était retourné deux doigts, ce con!
Les grosses attelles enrobées de gaze lui faisaient des poupées
blanches.
- Je te
filerai cent balles et mes clopes.
J'ai dit « tope-là »quoiqu'il puisse pas
toper. Je me suis traîné en boitant
jusqu'à son lit. Il m'a montré la
pochette de mouchoirs en papier des fois que j'aie peur de me salir les
mains. J'ai soulevé le drap. Une grosse torpille à pompon rouge a jailli
de la braguette de son pyjama, elle frétillait toute seule, déjà décalottée,
violette comme une prune. J'ai pris un
mouchoir en papier pour l'empoigner.
Elle était si épaisse que je pouvais à peine former le poing autour. Il a émis une série de soupirs rauques et
profonds; je ne comprenais pas comment mes gestes timides pouvaient provoquer
une telle émotion. L'abstinence sans
doute... et vrai! je ne l'astiquais pas depuis trente secondes qu'il a éjaculé
sans prévenir le demi-litre de foutre qu'il retenait depuis huit jours. Le premier jet, lancé comme un missile, s'est
écrasé sur le col de ma veste de pyjama.
Il a fallu aussi que je nettoie les dégâts sur son lit et que je lui
torche le noeud en pressant sur le canal pour faire sortir les dernières
gouttes. A mesure que sa bite
mollissait, la mienne redressait le nez et j'ai eu toutes les peines du monde à
le lui cacher en clopinant jusqu'à mon pieu ... Dans cet état d'excitation J'ai
eu un peu de mal à trouver le sommeil:
- Tu dors? hé, tu,dors?
A force d'insister, il a fini
par me réveiller.
- Ouais, qu'est-ce tu veux?
- Je peux pas dormir.
La nuit
était claire: en plus des veilleuses violettes, la lune dessinait un rectangle
jaune sur le lino. Il était debout au
milieu, le Jean-Bart droit comme un os, me souriant en manière d'excuse.
- Encore!
Tu me fileras un autre paquet de clopes, O.K.?
- Ça marche.
Ce coup-là,
j'ai pas eu à me lever, sa queue était juste à hauteur de mon matelas. Je l'ai empoignée. Ses petits gémissements et ma respiration
haletante dans le silence de l'infirmerie m'ont mis la tête en feu, et pas que
la tête. Il a repéré que mon drap se
soulevait. - Je peux être gentil aussi avec toi.
- Eh là! moi je peux faire ça tout seul. T'as retrouvé l'usage de tes dix doigts?
- Ya pas que les doigts...
- Tu vas tout de même pas?..
Mais déjà sa
tête repoussait ma couverture et une bouche chaude collée à mon entrejambe
m'avait happée d'un coup jusqu'au couilles.
Il avait du mérite et la gorge profonde. C'était dix fois mieux que
toutes les godiches de ma cambrouse qui faisaient les dégoûtées et m'agaçaient
le champignon comme si c'était un bonbon à la menthe. Mon gland qui butait contre son palais, les
bruits de succion quand il creusait les joues, sa langue qui s'enroulait en me
titillant le frein, me faisaient crisper les jambes; j'en avais de nouveau mal
à la cheville. Je m'agrippais de toutes
mes forces au sommier de fer pour m'empêcher d'appuyer sur sa nuque rasée. Comme s'il l'avait compris, son rythme s'est
accéléré et la salive est devenue plus abondante. Je me retenais pour pas gueuler ma joie. Il m'a amené au bord de l'orgasme et s'est
relevé, toujours souriant:
- Tu me finis avant que je te fasse cracher?
Il appuyait
sa queue contre mon oreiller, un peu haut pour mes mains. J'ai hésité, reniflé, donné un coup de langue
timide. Il s'est poussé dans ma bouche. J'ai serré les dents, ça ne l'a pas empêché
de s'enfoncer encore. Ça ne sentait pas mauvais, c'était chaud, mieux qu'un
sein à têter. J'essayais de faire comme
lui, je l'écorchais dans ma maladresse.
Au bout d'un moment, j'ai eu peur qu'il jouisse sans s'annoncer et je
l'ai repris en main. J'avais toujours la queue raide. Il s'est remis à me pomper à bride
abattue. J'ai senti le jus monter du
plus profond de mes burnes.
- Je vais jouir, retire-toi.
Mais au
contraire il m'a aspiré jusqu'à la racine.
J'ai tenté de me débattre un peu mais je lui ai éclaté dans la gorge et
il a continué à pomper toute la moelle.
J'avais mal au pied et à la queue mais je n'en revenais pas de le voir bouffer
mon foutre. Sa pomme d'Adam remontait à
chaque lampée. Il n'a pas quitté mon paf
jusqu'à ce que je débande. Je ne savais
plus quoi dire. Le temps que j'y
réfléchisse, il ronflait comme un moulin à café.
- Justement, tiens, je te paye un café au
prochain restoroute. Rhabille-toi.
La véritable aire de détente, c'est les
chiottes de la station-service. Quand le
soldat entre, sa tenue kaki chasse les plus flippés, tandis que deux
conducteurs pleins d'espoir lui emboîtent le pas. Je rengaine le matos, je le laisse profiter
pleinement de son effet. Il me rejoint
dix minutes plus tard devant les distributeurs automatiques. Accoudé à la table haute, il raconte en
sourdine:
- Ça y va
les yeux baladeurs! Je me suis fait
draguer, dis donc. Le gars, vingt ans,
me montrait carrément sa bite, et visiblement il avait pas envie de pisser. Je l'ai laissé admirer un moment mon égouttage, le temps qu'il revienne
de sa surprise. Après, je vais me laver
les mains. Il se colle au lavabo d'à
côté, et, sans se préoccuper du défilé des pisseurs, pose ses couilles et sa
queue sur le rebord en porcelaine pour se la laver sous le robinet. Forcément, je louche vers le truc. « On est
quasi frères d'armes, qu'il fait pour engager la conversation. Je suis aviateur, je remonte vers ma base à
Dijon. Je cherche un stop... » Il avait
l'air déçu quand je lui ai dit que j'étais accompagné et que j'avais pas de
caisse.
Les mecs et
leurs femmes matent en passant le cul proéminent du conscrit. Il faut que je le
remette vite au chaud avant qu'on me le pique.
On remonte dans la voiture et on s'achemine vers la sortie:
- Tiens, c'est lui le volant, sur le bas-côté,
avec sa pancarte Dijon et son jean du dimanche.
- Il l'a mis au chausse-pied son fute.
- Putain, j'te jure, Il en a une sacrément
grosse aussi.
- Tu veux qu'on le prenne?
- Si seulement je pouvais le prendre, répond le
soldat rêveur.
Le gars se
confond en remerciements en installant son sac sur la banquette arrière. Ça
devient un vrai transport de troupe, mon véhicule. L'émotion me retend douloureusement le
noeud. Tout à coup dans un blanc de la
conversation, le nouveau avoue, comme s'il se parlait à lui-même:
- Je croyais qu'on mettant ce pantalon-là ça
faciliterait le contact, mais ça me scie les burnes, j'en ai mal aux glawis!
- Mets-toi à l'aise, dit l'artilleur.
- Il fait chaud, le pantalon est pas des plus
nécessaires, mais tu peux peut-être passer ta vareuse que ça me fasse une belle image dans le
rétro.
Avec
difficulté, il se déchausse de son jean.
L'éclair blanc de son slip lourdement chargé me tire l'oeil. Il fouille son sac, sort son calot et son
blouson, qu'il enfile. Il se masse les
couilles avec une grimace.
- T'as qu'à laisser pendre si t'as mal. Mon pote est cool, il fera pas d'histoire, le
rassure le soldat.
- Malheureusement, j'ai pas mal qu'aux
couilles, fait l'aviateur. Après la nuit
que j'ai passée, c'est réconfortant de tomber sur des mecs compréhensifs. Je vous jure, je l'ai payé le voyage! Quand on part en perm sans ordre de mission,
les économies de transport, on les sent passer:
28. Un
routier pas sympa
Je stoppais
depuis midi au bord de l'autoroute à la sortie d'Orange, torse nu sous la
grosse chaleur. Après quatre heures
d'attente, un camion s'arrête à ma hauteur.
J'étais trop pressé pour faire le difficile, et puis la nuit allait
bientôt tomber. Au volant, une baraque,
les bacchantes qui lui tombent sur le menton, demi-chauve, les bras tatoués,
épais comme des troncs d'arbre, chemise hawaïenne ouverte sur une végétation
tropicale qui lui dévore le cou. On
discute agréablement un moment; tout à coup la conversation dérive.
- C'qu'y a
de dur dans c'métier, c'est les gonzesses.
Ceinture tant qu'on est sur la route! Ça doit être pareil pour toi à
l'armée. (Regard lourd, inquisiteur, je me sens déjà mal) Tu veux voir? J'ai plein de bouquins de cul.
J'ose pas
trop refuser, on ne sait jamais comment ça va être pris. Il me colle sous le nez une revue que je
feuillette vaguement.
- T'as pas
vu la nana au milieu? Comme elle s'ouvre
la chatte, cette salope? Bordel, c'que
j'ai envie de tirer!
J'ai pas
trouvé la réponse appropriée; le ton est devenu menaçant:
- Il a pas
l'air de t'exciter des masses mon canard?
Lui, au contraire, rien que d'en parler, son short de foot doublait de
volume:
- Tu
préfères peut-être ça? qu'il dit en se serrant le barreau. Tu vas pas me refuser une petite
douceur. J'adore ça, me faire pomper le
dard en conduisant.
Il a écarté
la satinette jaune et j'ai aperçu la boule ronde de ses burnes moulées dans un
slip blanc crade aux coutures déformées.
J'espérais encore qu'il me conduirait où je voulais. Et des turlutes, j'en avais fait
d'autres... Je me suis penché sans
discuter. Il puait le gas-oil. J'ai
extirpé du bout des doigts son paf décalotté, en forme de bouchon de champagne,
court mais avec un gland énorme, rouge et frangé de fromage. J'ai essuyé de la main.
- Fais pas
de chichis, allez, suce petit...
J'ai gobé le
truc avec difficulté, mes dents l'ont écorché, il a dit « fais gaffe, p'tit con
» en me l'enfonçant jusqu'à la glotte, si profond que j'ai failli gerber. Il a relaché la pression et j'ai agité la
langue. Je lui ai fait une sucette à
toute blinde pour qu'on en termine vite.
Il avait l'air ravi, et pas pressé que ça s'arrête. Sa queue durcissait encore. J'avais le nez dans ses poils, je suffoquais
dans l'odeur de sueur et d'essence. Le camion a ralenti; en me relevant j'ai
constaté qu'on était sur une aire de parking.
Il souriait:
- On va pas
en rester là, t'as un trop bon coup de langue.
Il a
verrouillé les portes, fermé les poings.
J'ai dit:
- O.K., pas
besoin de s'énerver.
Il a ouvert
le rideau de la couchette avant d'enlever sa chemise. Des touffes de poils lui envahissaient le
dos. Son ventre s'épanouissait en bourrelets.
Il avait des boules comme des balles,de tennis. J'ai jugé plus prudent
de me déshabiller moi-même, si je tenais à conserver des fringues en bon
état. Ma petite queue flasque l'a fait
rire. J'avais beau m'astiquer,
impossible de triquer.
- Alors, tu
te retournes?
Il m'a serré
les côtes à m'étouffer, foutu une claque au cul. J'ai crié:
- Non, pas à
sec, pas à sec!
C'était trop
tard, son énorme gland s'était calé dans le conduit, et comme j'étais crispé,
j'avais mal à chialer. En s'accrochant à
mes épaules pour me défoncer complètement, il a dit:
- Tout à l'heure,
tu pleureras de bonheur, bébé, et tu me remercieras.
Dès qu'il a
bougé, j'ai su que le plus dur était encore à venir. j'avais l'impression
d'avoir une tête de môme coincée dans le fondement, qui n'en finissait pas
d'enfler. Il a limé cinq bonnes minutes,
et au moment où je commençais à me détendre, il est ressorti.
- Tu m'as
sali, Ducon. Allez, nettoie... Non, pas
avec les mains.
Là, je lui
ai vraiment gerbé sur la queue et j'ai récolté trois grandes baffes dans la
gueule qui m'ont complètement estourbi, le temps qu'il m'attache poignets,
chevilles, et me passe la corde au cou.
Lui aussi il avait fait l'armée, il savait comment immobiliser un
bonhomme. Je pouvais plus faire le moindre mouvement sans m'étrangler. Il en a profité pour me replanter direct son
poireau en pistonnant comme un dingue.
Ses grosses couilles ne battaient le cul. A la fin, l'étranglement m'a fait bander
pendant qu'il se vidait dans mes tripes.
- Je te
préviens, si tu chies mon foutre, c'est mon poing que tu te prends.
Il a fait
des appels de phares vers la route. Un
autre camion s'est rangé à côté. Il a
baissé la vitre.
- Salut
collègue. J'ai un colis dans ma
couchette qui s'en ferait bien remettre un coup entre les baguettes. C'est pas une fille mais ça s'utilise pareil,
et je l'ai déjà graissé avec ma sauce.
Y en a trois
comme ça qui me sont passé dessus, tous plus gros et moches les uns que les
autres. J'ai presque pas senti le
deuxième tellement il m'avait élargi. Ça l'excitait de voir les autres se
servir de moi comme sac à foutre et après chaque enculade il m'en remettait un
coup pour me rappeler que j'étais vernis de tomber que sur des petits calibres,
et profiter du floc-floc de son piston
dans le foutre des collègues. Vers le milieu de la nuit il en a eu marre, m'a
détaché, m'a jeté du camion avec mes fringues roulées en boule. Debout sur le marchepied, il a pissé dans ma
direction. A cette heure-là, et avec
l'odeur, j'avais aucune chance de retrouver un stop. J'ai marché, péniblement,
jusqu'à la station-service pour me laver et avaler un café. J'ai zoné là toute la journée jusqu'à ce que
vous vous arrêtiez.
29. Allégorie
patriotique
- Si t'as
encore mal au derche, t'es p't'être pas des mieux tombés avec nous, insinue le
soldat.
- Rien que
les vibrations du moteur ça me remonte douloureusement à l'intérieur, j'ai
l'impression d'avoir un radiateur entre les miches.
- C'est la
chaleur qui te donne une petite émotion?
Ben rassure-toi, nous c'est pareil.
Je fais un
écart quand l'aviateur tombe le slip:
- Merde,
qu'est-ce que vous bouffez les jeunes pour avoir des queues pareilles. C'est le veau aux hormones ou quoi?
- Stoppe
voir dix secondes sur la bande d'arrêt d'urgence, je crois que je vais monter à
l'arrière, fait l'artilleur.
Les mains de
l'aviateur tremblent en défaisant la braguette.
Le soldat tripote le blouson, les insignes, les petites ailes et le
pin's de la préparation para. L'aviateur
fouille l'entrejambe du trouffion; sa bouche le happe. J'entends les bruits de déglutition. Le soldat, tête rejetée en arrière joue avec
le calot, caresse les cheveux de son suceur.
Moi, j'ai ramassé son slip et je hume l'odeur de transpiration et de
pisse en conduisant d'une main. Entre
deux goulées, le nouveau s'étonne:
- Bordel,
j'ai jamais vu un calibre pareil. Et
dire que je me croyais bien monté! Si
j'avais de la crème, comment je me la prendrais dans le cul.
- Non, vrai?
fait le soldat incrédule.
- Vous avez
de la chance, j'ai encore de la graisse à traire (la crème à bronzer à la mode
à l'époque) dans la boîte à gants...
A quatre
pattes sur la banquette arrière, l'aviateur, reins creusés se laisse tartiner
la pastille. Il dit que c'est frais, que ça fait du bien. Les doigts graissés
du soldat le fouillent et les souvenirs brûlants de la nuit le font tortiller
du cul.
- Vous
pouvez salir, les mecs, c'est du skaï..
L'aviateur
enduit lui-même avec respect la tête de la pieuvre pour prendre visuellement la
mesure du bélier. Je le surprends dans le rétro à se lécher les babines et je
me dis: pourvu qu'il ait pas les yeux plus grands que le ventre. A quatre
pattes, en équilibre sur les avant-bras, il prend la position soumise
d'ouverture maximale. Le trouffion
trique enfin à plein, bien plus raide et gros que quand je l'enculais. Je plains le mec qui ne se doute qu'à moitié
de ce qui l'attend. Tirant sur la peau de sa hampe pour présenter le bout
décalotté, le soldat en bon soudard donne un coup de reins et se cale avec adresse dans
l'ouverture. Le cri du volontaire est
aussi déchirant que la sensation doit être vive.
- Tu vois
bien que ça rentrera pas, tu te contractes déjà... se désole la partie active.
-
Patience! Dans l'armée de l'air, même
les rampants ont l'habitude du manche... Travaille autour avec tes doigts.
Second
hurlement, mais pas de rejet, l'aviateur se laisse empafer:
- Oh, t'as
pris le gland, mais qu'est-ce que t'es étroit, tu me squizes la bite, faut que
je me pousse, commente le soldat qui manque d'habitude dans cet exercice.
Couvert
aussi par le bruit du moteur, l'aviateur gueule sans retenue l'intensité de son
calvaire. Je l'encourage:
- Allez, tu
l'auras ta récompense!
Il chante:
- La vache,
oh la vache! c'est pas une bite c'est une barre de fer. Rassure-moi, t'as tout mis?
D'un
mouvement de bassin le soldat lui enfonce le dernier tiers. La tête calottée de l'aviateur cogne contre
la vitre de la portière. Il reste
estourbi par le choc: le soldat en profite pour tenter de limer mais la
souffrance ramène son partenaire à la pleine conscience dans des protestations
véhémentes:
- Stop, par pitié bouge plus. Attends, je vais m'asseoir sur toi; en
contrôlant un peu, ça sera moins pénible.
Le soldat se
retire. Toujours au garde-à-vous, il
attend que son coéquipier, s'ouvrant le cul, descende gentiment sur le
bâton. Dès qu'il est en position je
donne quelques coups de freins intempestifs et l'aviateur s'empale malgré lui
sur le tronc rigide. Le voilà assis sur
les genoux du soldat, cuisse contre cuisse, une belle image allégorique dans
mon rétro, l'armée de terre enculant l'armée de l'air. L'aviateur penché en avant pour permettre la
navette a posé sa joue contre mon appui-tête et me souffle directement dans
l'oreille ses soupirs désespérés.
Tout-à-coup
une sirène attire mon attention. Je vois
un motard dans mon rétro extérieur. Il
me fait signe de me ranger. Je remonte
ma braguette, non sans me coincer la peau du zob dans la fermeture. Les deux militaires à l'arrière, toujours
assis l'un sur l'autre n'ont que le temps de couvrir leurs jambes nues avec une
couverture et des paquets de vêtements.
30. Un
motard conciliant
- Voilà
vingt minutes que vous zigzaguez dangereusement.
- Je suis à
jeun, je vous jure.
- Faudrait
voir à contrôler votre véhicule...
- Soyez
sympa, on est de la famille; on remonte de perm, ça fait des économies de train
quand on n'a pas de feuille de route, dit Topgun au Chip.
Derrière ses
lunettes de soleil, le motard a l'air plus amusé qu'hostile. Il demande quand même à vérifier les
papiers. Pendant qu'il fait le tour de
la voiture, l'aviateur déselle. Le
gendarme ouvre la portière arrière, jette un oeil aux cartes du S.N. que lui
tendent les militaires, et, de sa main gantée, soulève la couverture et les
vêtements:
- J'ai bien
peur de devoir vous fouiller, mais pas ici, on est trop en vue. Vous allez me suivre, on va sortir par une
aire de service.
A peine deux
kilomètres plus loin, le motard ouvre une porte grillagée et je m'engage dans
le chemin de terre qui s'enfonce dans un petit bois. Il me fait descendre:
- Les deux culs-nu
aussi, dehors... Maintenant c'est à vous de voir. Ou je vous coince pour exhib et infraction,
ça vous retardera suffisamment pour que vous soyez de la baise à la prochaine
pern, ou vous continuez ce que vous étiez en train de faire et on n'en parle
plus... C'est pas souvent que j'ai l'occasion de rigoler.
On tend la
couverture dans le chemin sous la lumière des projecteurs de la voiture. Assis sur sa moto à l'arrêt, le gendarme n'a
quitté ni ses lunettes, ni son casque.
Il regarde avec intérêt les trouffions se mettre en condition, le
nouveau graissage nécessaire, le positionnement du niqueur à genoux derrière
son ouvrage, l'aviateur qui tente de se motiver de la main, gêné par le sourire
du mateur.
Pour pas
rester inactif, je suis tombé moi aussi à genoux et je lèche la botte du
voyeur, tentant de balader mes mains sur le tissu élastique de son
jodhpur-fuseau. La pieuvre est rentrée
dans son sac et le motard se lève pour observer de plus près le déroulement de
la sodomie.
- Faut avoir
vu un truc pareil une fois dans sa vie, siffle-t-il entre ses dents.
Il me laisse
mordre sa queue à travers le tissu mais repousse toutes mes tentatives de le
mettre à l'air. Sans doute qu'elle est
trop petite pour supporter la comparaison avec ce qu'il a sous les yeux. Du bout de la botte gauche, il agace la bite
de l'empafé. Dans le dos du trio, queue
dressée, je fais signe au motard que quelques coups de pompe au cul seraient
bien accueillis par le sauteur. Il lui
tapote les couilles puis lui balance le plat de son pied dans les fesses. Le couple à genoux semble se répondre en
choeur, poussant l'un après l'autre les exclamations variées que déterminent
les coups de botte et de bite. Je
murmure au motard:
- Ouais,
casse-lui le cul aussi.
Avant que
les milis aient fini d'en découdre, une tache humide s'élargit et fait foncer
la braguette du gendarme qui a joui sans se branler.
En remontant
en voiture, alors qu'il vient pourtant de chier le sperme au pied d'un arbre,
l'aviateur maugrée:
- Putain
j'en ai plein le cul.
Le motard
nous ouvre la route jusqu'au péage suivant.
31. Adieu
aux armes
A Dijon,
nous larguons l'aviateur. Il se plaint
une dernière fois:
- J'ai le
cul en compote.
- Ça te fera
un souvenir, dit le soldat.
- Tu l'as
cherché, mon pote.
Ce sont nos
mots d'adieu. Nous le regardons
s'éloigner dans son uniforme bleu nuit; sa démarche est précautionneuse et
arquée.
- Je vais en
avoir à raconter à mon Lieutenant. Quand
je fais le chauffeur et qu'on est seuls il me fait toujours conduire la pieuvre
à l'air. Souvent il se branle à
côté. Tiens, juste l'inverse de ce qu'on
fait. C'est son idée de l'hygiène. Il dit que le bromure sert à rien; les gars
pensent qu'au cul et quand c'est comme ça., ils sont plus bons à rien
d'autre. Alors pendant les manoeuvres,
après le premier rassemblement, il envoie les deux ou trois naïfs de son
peloton préparer le matériel lourd et prend ses bonhomes entre quat-z'yeux: «
Branlette générale: ça soulage et après vous êtes plus efficaces au jus. Le premier qui vient aura droit à la sieste,
le dernier vingt pompes, et s'il est pas jouasse, cinquante la bouche
pleine. Merde, vous êtes des hommes ou
des lavettes! A mon commandement,
branlez! »
- Arrête, tu
veux ma mort ou quoi? J'ai les couilles
vides et ma bite me fait mal.
- Tu vois,
si je lui dis un truc comme ça, je passe la nuit accroupi au milieu du gymnase,
les yeux bandés à me faire claquer le cul à coup de sangles de parachute par
tous les gradés de la confrérie. Ils ont
fondé un club et ils se refilent leurs esclaves, leur sous-merde en vocabulaire
mili. Le protégé du médecin et moi on
est l'instrument du châtiment suprême. Y
en a qui s'en souviennent de leur séjour au gnouf pieds et poings liés. Quelques uns se sont fait portés pâles après
notre passage, l'anus fissuré.
J'ai encore
dû m'arrêter d'urgence. On n'arriverait
jamais à Paris entiers si ça continuait comme ça. Il jouait avec mon paf pour me faire craquer,
me mordillait le prépuce, chatouillait le frein, enfonçait la pointe de sa langue
dans le méat. J'ai bloqué sa nuque rasée
pour qu'il m'avale complètement et l'orgasme est venu, incontrôlable, des
torrents de jute. Il en bavait sur mon
pantalon.
A la nuit
tombée on est arrivé chez moi. Je l'ai
invité à monter prendre un verre, c'est-à-dire à se faire bourrer le cul une
dernière fois. Plus on baisait, plus on
avait envie l'un de l'autre. Je l'ai débarrasé de sa tenue. Je lui léchais l'engin sous toutes les
coutures, je roulais ses couilles dans ma bouche pendant qu'il me branlait le
trou avec le pouce. Puis avec l'index,
puis à trois doigts. Je savais
exactement où il voulait en venir.
- Si ça te
fait vraiment plaisir, on peut essayer quand même. Je vais pas avoir moins de cran que la petite
bleusaille de vingt berges. Moi aussi
j'en ai déroulé du cable.
Heureusement
j'avais tout ce qu'il fallait à demeure, du poppers pour oublier, un gel
anesthésiant pour m'enduire la rondelle, de la vaseline à profusion pour le
monstre. En le regardant se graisser la
colonne, je débandais tout de même un peu, rappelant à ma mémoire les images de
l'aviateur embouti par deux fois pour me donner du courage. Espérant limiter les souffrances, je me suis
assis sur lui avec précaution. Je
tentais de m'ouvrir, mais rien à faire, ça bloquait, impossibilité
physiologique. Pourtant au bout d'un
moment son gland m'a forcé le cul. J'ai
eu un sentiment d'impuissance horrible quand la base s'est insinuée en moi et
que j'ai glissé le long du paf. Je l'ai
supplié de ne pas bouger mis il sentait qu'lil entrait et ne pouvait pas
s'empêcher de m'envahir. Le tiers
n'était pas passé quand j'ai joui. Pour
le retirer ça a été pire. Je voyais des
lucioles transparentes sous le coup de l'émotion.
- Mets mes
pompes et cogne-moi le fion, a ordonné le soldat.
- Je peux
pas, j'ai pas envie, tu n'as tellement fait jouir.
- Je
cracherai pas autrement, sois sympa.
Fais comme le motard que je prenne mon pied.
J'ai chaussé
ses rangeos, trop grandes. Je l'ai cogné
timidement. Son air ravi quand j'ai
heurté ses couilles m'a encouragé à forcer la dose. Son cul blanc a foncé. Il criait:
- Plus fort,
plus fort mon Lieutenant, je bande comme un cerf.
Le bout de
sa trique pointait de nouveau au-dessus de son nombril. Il s'est inondé le torse en rugissant... Il
n'a pas voulu rester dormir. Il était
déconseillé de lui écrire. On pouvait
éventuellement téléphoner chez sa mère en demandant Manuel. Il m'a laissé son ceinturon et son béret.
- Je dirai
que je les ai perdus. Je serai consigné
une fois de plus. T'inquiètes pas, les
punitions, j'ai l'habitude.
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